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dimanche 13 avril 2008

Un dimanche très luxe, calme et volupté

Ce dimanche, après notre traditionnel petit tour à notre marché, nous nous faisons « tout beau » pour aller à un brunch littéraire à la Chinoiserie.
La Chinoiserie n’est autre que l’espace salon de l’hôtel Hyatt Madeleine. Dans ce lieu tendance lounge cosy, Daniel Picouly (écrivain, animateur TV …) accueille un dimanche par mois un écrivain qui nous présente son dernier livre.

Midi tapant, nous arrivons dans le majestueux hall de l’hôtel Hyatt Madeleine et prenons place près de la cheminée.
Après avoir été servie d’une coupe de Laurent-Perrier, qui sera par ailleurs régulièrement remise à niveau, je commence par un petit croissant avec de la confiture d’abricot.
Mais où sont donc les buffets ? Pas de panique, les buffets chauds et froids se trouvent dans un petit salon contigu à la Chinoiserie.
Pour les envies salées, huître, salades, viandes froides, saumon fumé, œufs brouillés, risotto … sont à discrétion.
Les douceurs sont signées Ladurée avec le célèbre Ispahan (macaron à la rose et aux framboises), un gâteau au chocolat, sans oublier un bel assortiment de macarons et une magnifique corbeille de fruits exotiques.

Vers 13h30, bien calés dans nos fauteuils, Daniel Picouly nous présente le dernier né de Didier Van Cauwelaert « La nuit dernière au XVe siècle ».
Ce roman se passe aujourd’hui, Jean-Luc Talbot, est un contrôleur des impôts tout ce qu’il y a de plus rationnel. Lors d’un contrôle fiscal chez un châtelain qui possède un laboratoire en biotechnologie, il se trouve mêlé à une histoire de fantômes. A en croire ses « contrôlés » il aurait été, dans une vie antérieure, l’amant d’une jeune femme du XVe siècle.

On sent une grande complicité entre les deux hommes. Les questions de Daniel Picouly sont drôles, pertinentes, parfois décalées. C’est un grand plaisir d’écouter Didier Van Cauwelaert parler de phénomènes irrationnels avec une grande rationalité.
Après une petite heure de débat, place aux questions du public.
Viennent ensuite les dédicaces, qui s’éternisent car notre écrivain aime échanger avec ses lecteurs.

Après ce luxueux moment culturel et gastronomique, nous repartons dans les rues désertes de la capitale.

Gwenola

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