Bienvenue

Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

jeudi 30 septembre 2010

Le Domaine Bérèche au Dokhan's


C'est soirée jazzy ce jeudi car le Dokhan’s a invité le Lucie Blue Duffort Trio (chanteuse, contrebasse et guitare) pour accompagner la dégustation de champagnes.



Mickael nous fait découvrir la maison Bérèche & Fils (à Craon de Ludes) à travers trois de ses cuvées.



Le Brut Réserve
Le premier nez est prometteur avec des notes de fleurs blanches et de pomme à cidre. La bouche est mordante d’acidité (trop pour moi) avec des notes de pomme granny smith et une finale de pâtisserie aux pommes. Malheureusement, je ne retiens que l’acidité de ce vin.


Le Brut Rosé
(35% pinot noir, 35% chardonnay, 30% pinot meunier – 8% de vin de réserve en solera)
Le nez est vineux avec une dominante sur la groseille à maquereaux.
En bouche, c’est un vrai panier de fruits rouges (cassis, framboise) qui explose avec une belle complexité. Dommage que l’acidité soit également assez mordante. Côté effervescence, notons que ce vin perd rapidement son gaz et on croirait presque déguster un vin tranquille à la fin.



Le Brut Reflet d’Antan
(solera débutée en 1985, assemblage à parts égales des trois cépages)
Au nez, il est beurré (diacétyle) avec un floral de type frangipanier et un épicé vanille de Tahiti. En bouche, il tient toutes ses promesses, avec les mêmes arômes qu’au nez, un bel équilibre et une onctuosité sur la longueur. J’aime beaucoup.



Pour finir d'accompagner tranquillement le concert , la maison nous offre un verre de Lamandier-Bernier Terre de Vertus.
Un nez de fleurs blanches, de citrus et de toast. En bouche il a des arômes de miel, de noisette, d’amande douce et de raisin italien. Une bouche fine et élégante. On en redemande !

Gwenola

vendredi 24 septembre 2010

C'est chouette les amis...


45 ans, déjà... comme le temps passe !

Vous avez certainement lu le compte-rendu du diner offert par ma Comtesse pour fêter l'évènement à deux. Voici celui de la surprise organisée par mes amis.

Quand je dis amis, ce ne sont pas juste des connaissances mais bien des amis, avec qui nous partageons plus que de simples dégustations. Sinon, comment expliquer cette fête et leurs cadeaux !

Rendez-vous fut donc pris ce vendredi. Je devais me rendre chez l'ami JP pour être conduit au lieu de la fête. Première surprise, nous partons à pied. Seconde surprise logique, le trajet est court et aboutit au restaurant de Stéphane Martin.

Une grande tablée carrée, 16 convives et un peu plus de bouteilles, pour une soirée mémorable, faite d'émotion et de fous rires en tous genres.

Je tiens à remercier tous les participants pour leur cadeau somptueux et plus particulièrement l'ami Bruno dit "Bobosse" pour la parfaite organisation, l'amie Camille dite "Die Auslese Koenigin" pour les bouteilles de Condrieu, l'ami Gautier dit "le p'tit jeune" pour s'être démené pour le cadeau.

Merci à tous de m'honorer de votre amitié.
François

PS : un compte-rendu exhaustif des bouteilles dégustées à lire chez l'ami Bobosse, suivez le lien

vendredi 17 septembre 2010

Anniversaire au "Palace du coin"


Afin de ne pas faire d’impair sur le dress-code, j’avais donné comme indice à mon Astre : « nous allons au Palace du coin » !
Après l’avoir fait tourner un peu en rond dans Paris (histoire de brouiller les pistes), nous nous arrêtons au 10 de la Place de la Concorde, aux Ambassadeurs, le restaurant gastronomique de l'Hôtel de Crillon.

Nous commençons par une coupe de champagne et son amuse-bouche. En effet, chaque champagne est accompagné de son amuse-bouche spécifique.
Ainsi, mon Astre a une gelée avocat / crevette cocktail avec son Roederer Brut Premier (à dominante de pêche blanche), alors que j’ai un piquillo farci au canard et au chorizo pour accompagner ma coupe de Billecart-Salmon rosé (notes de framboise et de fraise des bois).


Après moult hésitations et interrogations, nous prenons le menu dégustation « Eté » accompagné d’un Châteauneuf-du-Pape blanc 1994 du Château Rayas (50% grenache blanc, 50% clairette)
Le vin allie la fraicheur et la minéralité (silex carbonifère) de la clairette et la force du grenache blanc (pêche blanche, truffe blanche, noisette et pain grillé).




Le Caviar impérial de Sologne, gelée de concombre et mini blinis.
Je ne savais point qu’il existait un élevage d’esturgeons en Sologne. Leur caviar se révèle sauvage et puissant. Puissance immédiatement adoucie par la gelée et les mini bâtonnets de concombre.





Les Tomates en mosaïque accompagnées de bourratini aux anchois de Cantabrie.
Nous trouvons tout seuls les variétés des tomates jaunes (ananas), rouge /noire (noire de Crimée), verte (green zebra), il ne manquait plus que la rouge (cœur de bœuf). La mosaïque de tomate est agrémentée d’une pointe d’huile d’olive et de minis feuilles de basilic. A côté, se dresse un rouleau de bourratini dont la farce aux anchois (à l’huile non salés) accompagne divinement notre Rayas.





La Langoustine juste saisie, fenouil croquant, jus corsé au yuzu.
Et quelle langoustine ! Sa taille lui permettrait de se suffire à elle-même. Et pourtant, il faut également s’attarder sur le fenouil qui est étonnamment fondant et le jus parfaitement en accord avec ce dernier. Côté vin, celui-ci renforce le côté anisé du fenouil et on croirait sucer un anis de Flavigny.

Le carré d’Agnelait en cheveux d’anges, quinoa au serpolet, aubergine fondante.
D’habitude mon Astre-Maître d’arme ne mange pas de graine, mais pour ce quinoa, il est prêt à vider son assiette. Ce plat a des saveurs classiques agneau / serpolet, mais avec un jeu de textures extraordinaires : croustillant avec le kadaïf, fondant avec l’agneau et croquant avec le quinoa.

Quel vin accompagne le mieux l’agneau ? Rayas blanc ou le Gevrey-Chambertin « La Justice » 2004 de Charlopin ? Le Gevrey me déroute avec son nez d’asperge, mais en bouche il souple, fruité et acidulé.
Les deux vins, bien que profondément différents, trouvent tous les deux leurs marques sur ce plat. Notons que le quinoa associé au Rayas produit un arôme de fleur d’oranger que j’apprécie particulièrement.

Nous faisons l’impasse sur les fromages et passons directement aux saveurs sucrées.
Pour nous refaire la bouche, nous dégustons un granité rose, pamplemousse et grenadine.

Riz à l’Impératrice, gelée de fraise, noix de coco glacée pour moi...

...et Tarte aux fraises « Charlotte », crème au citron pour lui (caprice de Monsieur… mais c’est son anniversaire !). Même si elles manquent un peu de parfum, nous apprécions les dernières fraises de la saison.


Le Finger chocolait, glace à la banane, croustillant noisette et mousse « Jivara » et son verre de Commandaria Centurion (Mavro-Xynesteri) d'Etko (vin chypriote onctueux et doux qui fait penser à une jeune Malvoisie de Madère). Le sorbet banane et le vin sont en accord parfait.

Pour finir ce magnifique dîner, un petit gâteau d’anniversaire à base de mousse au chocolat pour accompagner nos thés.

Le chef, Christopher Hache, est un jeune homme (28 ans) à l’allure timide et au regard qui brille dès qu’on lui parle cuisine. Il nous a fait découvrir son univers pétillant de saveurs audacieuses et de produits d’exception qu’il sublime grâce à sa grande maitrise.
Je tiens également à remercier l’équipe de salle et plus particulièrement David Biraud (sommelier en chef) pour toutes ses petites attentions.
Une table à découvrir ou redécouvrir d’urgence.

Gwenola

jeudi 9 septembre 2010

Apéro d'au revoir au 228


Soirée de rentrée pour les apéros oenologiques du 228. Au programme, les coups de coeur de Nicolas Rebut. Mystère, mystère...

Première surprise, nous apprenons que Nicolas quitte le Meurice pour voler de ses propres ailes. Nos meilleurs voeux de réussite l'accompagnent en espérant le revoir bientôt. Estelle Touzet prendra-t-elle les rênes de la cave ? Ce mystère là reste entier mais c'est tout le mal que nous lui souhaitons.

Au programme, deux blancs et deux rouges. Nous commençons la dégustation avec le Sancerre blanc "Petit Chemarin" 2008 de Vincent Pinard. Une nez très frais, effectivement très jeune, floral et fruité mais pas cassis, plutôt nèfle. Une attaque vive, une bouche bien équilibrée entre acidité et rondeur/tendresse. Des arômes de fleurs blanches (camomille) en finale.

Il accompagne une Minute de langoustine à la parisienne, fine macédoine en gelée de tomate et mayonnaise coraillée. La langoustine est gouteuse, les légumes croquants et bien parfumés par la tomate. L'accord mayonnaise/langoustine est classique mais sublime. Classique également l'accord avec le vin mais il fonctionne très bien au niveau aromatique.

Saint-Aubin Premier Cru En Remilly 2007 du Domaine Bachelet. Un élevage long (18 mois de barrique plus 6 mois en cuve) que l'on retrouve en bouche. Le nez est brioché, crème fraiche. L'attaque est ronde, la bouche équilibrée avec une finale vive, minérale et très longue. Un très beau vin.

Blanc de turbot étuvé en écailles de gros Paris au beurre blanc. Champignons, coques et poireau accompagnent le poisson. Le beurre blanc est une tuerie à tel point que nous réclamons du pain pour saucer. Là encore un accord classique mais ultra savoureux. La fermeté du poisson, la pointe iodée des coques et la fine amertume du poireau viennent en contrepoint de l'onctuosité de la sauce et de la rondeur du vin. Simple et magistral.

Roc d'Anglade, Vin de Pays du Gard 2007. 43% Carignan, 30% Mourvèdre, 17% Syrah et 10% Grenache. Le nez est mûre, fruits noirs, et évolue vers l'animal. Une attaque souple et une bouche ronde et gourmande. Belle longueur, tannins agréables. Très plaisant.

Tiens, une saveur connue : le Suprême de volaille de Bresse rôti, cervelas de homard au jus coraillé. Un des quatre services qui composent la variation volaille et homard servie au restaurant gastronomique. Pour l'apéritif, une carotte a été ajoutée pour renforcer l'accord avec le vin et offrir beaucoup de gourmandise.

Crozes-Hermitage "1920" 2005 de Gilles Robin. un nez de fraise cuite et framboise, expressif et profond. L'attaque est souple, la bouche tout en velours avec des tannins très agréables et une aromatique cerise. Un 2005 prêt à boire? Quelle (bonne) surprise!

Traditionnellement, nous terminons par une bouchée sucrée. Cette fois, c'est une bouchée mixte qui est servie en guise de dessert : Canard de la Dombe au pêches Bellini, févettes et pommes liards. Le volatile est ultra sanguin et contraste avec la pêche fondante. Miam!
Quant à l'accord (osé!), il fonctionne à merveille. La puissance du vin et du canard se marient très bien, puissance tempérée par la douceur de la pêche et l'aromatique du vin. Un grand moment de plaisir gourmand.

Comme à notre habitude, nous migrons ensuite au Dali. Las... Il n'y a plus de Burrata. Tant pis! Ce sera plat direct, Entrecôte de Black Angus pour ma Comtesse...

...et Saint-Pierre snacké à l'avocat et aux agrumes pour moi.
Je vous fait grâce de la liste des vins que Nicolas Rebut nous a aimablement servis pour accompagner notre repas. Qu'il en soit remercié!



Une soirée au Meurice ne serait pas complète sans notre habituel louange à Camille Lesecq. Ce soir-là, nous avons eu droit au meilleur gâteau au chocolat qu'il nous ait été donné de gouter : le Sablé au chocolat noir et lait à la fève de Tonka. Comment vous dire... il n'a l'air de rien mais ce gâteau est parfaitement dosé en cacao, sucre et épice pour une saveur exquise et une longueur en bouche interminable. Ô temps! Suspends ton vol...


Pour ma part, je profite des fruits de saison avec le Feuillet croustillant aux pêches rôties à la vanille. Une pâte feuilletée, une fine couche de crème vanillée et de beaux quartiers de pêche rôtie. C'est frais délicieux mais (Vincent McDoom style) "Camille, Camille, Camille... c'est pas palace!!" :)


François

samedi 4 septembre 2010

Quelques 2009 bourguignons


Dernier weekend estival avant la reprise du boulot. Direction la Côte... de Nuits!
Au programme, dégustations et barbecue.

Nous retrouvons notre ami Alain Jeanniard à Morey-Saint-Denis pour gouter ses 2009 en cours d'élevage.

Hautes-Côtes de Nuits blanc en fût neuf :
Le nez est pêche blanche, légèrement floral avec une petite pointe de soufre. La bouche est ronde et vive, c'est un vin très structuré. Le même en fût de trois vins à une bouche plus équilibrée, moins de mordant.

Côte de Nuits blanc :
Le nez a une pointe de réduction. Alain a stoppé la fermentation malo-lactique pour conserver de la fraicheur. La bouche est ronde et minérale, plutôt typée Meursault.

Bourgogne Passe Tout Grain (50% Pinot, 50% Gamay) :
Le nez est très expressif, fruits rouges(framboise)/noirs (mûre). La bouche est concentrée mais équilibrée, sur le noyau de cerise, le poivre et l'amande.

Bourgogne rouge :
Le nez est fin, fruits rouges et cannelle, plaisant. La bouche est coco (fût de 2007), structurée avec des tannins fins.

Hautes-Côtes de Nuits rouge :
Le nez est discret (groseille), présent sans être exubérant. La bouche est tout en finesse, bien pinot. Sur fût neuf, le nez est boisé et la bouche est tendue "comme un string", avec plus de nervosité.

Côte de Nuits Villages rouge :
Très Vosne (les vignes sont à Corgoloin), complexe au nez (muscade) et en bouche. Cette dernière est droite, nette, fine. J'adore ce vin.

Morey-Saint-Denis (achat de raisins) :
Le nez est fermé. La bouche est bien Morey, plutôt fine et un peu dure en tannins, avec une finale sur la fève de cacao.

Morey-Saint-Denis Vieilles Vignes :
Le nez est un peu fermé. Le vin est plus harmonieux, plus équilibré que le précédent. il pinote bien. Un de mes préférés chez Alain.

Morey-Saint-Denis Premier Cru Les Chenevery
en fût neuf :
La bouche est fine et nerveuse, un peu giboyeuse.

Chambolle-Musigny Premier Cru Les Combottes :
Un nez très floral et fruits rouges, très complexe. La bouche est très fine mais plaisante. A revoir après la mise en bouteille.

Gevrey-chambertin :
Un nez de fruits rouges à l'aération, un peu réglissé. La bouche est tendue, cistercienne mais pas trop. En fût neuf, il est plus austère puissant. :)

Fixin "Combe Roy" :
Un costaud un peu timide. Il n'est pas encore en place mais nous aurons la patience de l'attendre.

Pommard :
Un nez très expressif, chocolat et végétal (foin). La bouche est puissante avec des tannins présents. Très aromatique.

Une belle dégustation donc, avec des vins qui se présentent déjà très bien. Ne passez pas pour autant à coté des 2008.


Dimanche matin, toujours en compagnie d'Alain, lever tôt pour rencontrer Jérémy Seysses au Domaine Dujac. Encore une dégustation de 2009 sur fûts.

Chambolle-Musigny (achats de raisins) :
Un nez très net, clair, pur. La bouche est nette avec une belle acidité et une petite pointe de gaz.

Morey-Saint-Denis :
Belle couleur. Un joli fruit au nez avec une petite pointe de réduction. La bouche est pleine, élégante, avec des tannins présents et des arômes groseille et cerise anglaise.

Morey-Saint-Denis Premier Cru :
Le nez est fruité, plaisant. Un beau fruit en bouche avec et des tannins présents et une finale sur la minéralité saline.

Chambolle-Musigny Premier Cru Les Gruenchers :
Un nez plaisant, profond. La bouche est café, un beau velours avec de beaux tannins. C'est notre premier coup de coeur.

Gevrey-Chambertin Premier Cru Aux Combottes :
Nez profond de thé noir. La bouche est acide mais très équilibrée, sans tension. Egalement un beau vin avec une finale sur l'érable. La phrase du jour de Jérémy : "Gevrey est un type viril, plus Obama que Schwarzenegger".

Vosne-Romanée Premier Cru Aux Malconsorts :
Second coup de coeur! Un nez d'immortelles. Une bouche aromatique (café), du velours avec de la matière. C'est très beau.

Echezeaux :
Une belle matière, des arômes fins, des tannins présents. Encore un beau vin...

Clos-Saint-Denis :
Le nez est fermé. La bouche est puissante avec un bel équilibre. Un vin puissant mais encore en retenue. D'abord austère, il évolue sur les fruits rouges et une finale banane. Mon dernier coup de coeur dans l'optique d'une dégustation dans quelques années tant il a de potentiel.

Clos de la Roche :
Une bouche minérale en tension, plus soyeuse que le précédent. Un vin qui porte bien son nom. Excellent.

Merci encore à Alain pour son accueil et son intercession et un grand merci à Jérémy pour avoir accepté ce rendez-vous obtenu un peu "à l'arrache" et pour son accueil.

François

mercredi 1 septembre 2010

Beuverie... heu... Lancement du guide Hachette 2011


Jeudi 1er Septembre, 18h30, Pavillon Dauphine.

Après avoir fait la queue à l’entrée (heureusement qu’il fait beau !), avoir déposé nos petites affaires au vestiaire, récupéré le badge « Coup de Cœur » (Merci Alain pour l’invitation), nous arrivons enfin dans les salons du pavillon.
Les vins « Coup de Cœur », gracieusement envoyés par les vignerons, sont répartis en plusieurs stands selon leur région de provenance.

Après un passage au rayon Bourgogne pour vérifier que le Fixin 2008 d’Alain Jeanniard est arrivé à bon port, nous faisons notre repérage pour la dégustation à suivre.

Blabla traditionnel (non modéré) avec intervention du parrain François Cluzet. Enfin, on annonce les grappes : un Saumur Champigny (que j’ai trouvé trop poivron vert) pour le bronze, un Gewurztraminer (à siroter sous la tonnelle à l’apéro) pour l’argent et un Richebourg (une petite merveille) pour l’or. La beuverie dégustation est lancée.

Favorablement positionnés devant la Turque 2006 de Guigal, nous commençons par elle (Ah que c’est bon !). Rencontre avec une vigneronne bordelaise : « C’est quoi votre coup de cœur ? », « Un Fixin » « C’est où », « Au nord de la Côte de Nuits », « C’est quelle région ? », « Ben la Bourgogne !?! ». Un deuxième bordelais me tiendra à peu près le même discours un peu plus tard !

Après la syrah de la Côte Rôtie, dégustation d’une syrah suisse (belle facture, un peu monolithique (chocolaté) après la Turque !) en compagnie d’un charmant vigneron de Rasteau (fort bon son Rasteau) qui sait où se trouve Fixin !
« Jouage » de coudes devant le cerbère qui sert les bourgognes et nous voilà rassurés, le Fixin est bon.

Petit tour vers le Bordelais, Pichon Baron est sur-extrait, mais il est du goût des « Coups de Cœur » alsaciens qui étaient là (NB : Bravo au Domaine Pierre Adam pour son Gewurztraminer !) et Château La Lagune, agréable mais qui manque de caractère.
Un superbe Pacherenc sec du Domaine Laffitte-Teston pour se refaire la bouche (fin, équilibré et assez vif), avant de passer aux vins du Jura présentés amoureusement par un producteur du Caveau des Byards (son Macvin est superbe) qui a commenté le vin des copains qui n’ont pas pu se déplacer : un chardonnay ouillé (très bon) et un savagnin de tradition (avec un goût de jaune à peine perceptible et que j’ai aimé).

Pour finir la soirée en beauté, nous passons aux douceurs. Un Saussignac (miam) par ici, un Suduiraut (du grand) par là, puis un Muscat 1992 de Cazes (wahou !) et enfin un Rivesaltes 1989 de l’Etoile. Nous engageons la conversation avec le vigneron de la coopérative avec qui nous sympathisons tant et si bien qu’il nous offre une bouteille (merci beaucoup pour votre générosité)… bouteille immédiatement rendue au propriétaire car la sécurité nous explique qu’il n’est pas autorisé de sortir des bouteilles appartenant au Pavillon Dauphine (ah bon !).


Les vins par ordre d’apparition :
Fixin « En Combe Roy » 2008 – Alain Jeanniard
Saumur Champigny « Clos des Châtains » Vieilles vignes 2008 – Dom. De Nerleux
Gewurztraminer Zinnkoepfle Cuvée Marie 2008 - Jean-Marie Haag
Richebourg 2008 – Dom. Gros frère et sœur
La Turque 2006 – Guigal
Canton de Vaud - Syrah 2008 – Cave des Rois Saint-Saphorin
Rasteau vieilles vignes 2008 - Dom. Grange Blanche
Pauillac - Château Pichon Longueville Baron 2007
Haut-Médoc - Château La Lagune 2007
Gewurztraminer Kaefferkopf 2008- Pierre Adam
Pacherenc sec Ericka 2009 – Domaine Laffitte-Teston
Saussignac Légende 2007 – Les Vignerons de Sigoules
Sauternes - Château Suduiraut 2007
Macvin – Caveau des Byards
Cotes du Jura Chardonnay 2007 – Dom. Labet
Naturé 2007 – Jacques Tissot
Muscat de Rivesaltes 1992 – Domaine Cazes
Rivesaltes 1989 - l’Etoile

Gwenola