Bienvenue

Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

samedi 25 octobre 2008

Marly-le-Roi et ses cuisines ensoleillées

Marly-le-Roi, charmante petite ville des Yvelines est connu pour son parc et ses chevaux. Après avoir passé le réservoir, il faut prendre de la hauteur et aller dans la Grande Rue. On se croirait dans un petit village de province avec ses ruelles pavées, ses maisons anciennes et des devantures un peu vieillottes.
La Grande Rue regorge de petits restaurants divers et variés. Pour le moment nous en avons testé deux, mais nous ne comptons pas en rester là.

La Plantation (au numéro 22) :
En entrant on se croirait dans un bar-épicerie, mais l’odeur qui y flotte rappelle l’ambiance plage, cocotiers et épices créoles.
Pour accompagner notre ti’punch, nous partageons une assiette composée d’accras, samossas, féroce (purée d’avocat et de morue liée à la farine de manioc) et chiquetailles (salade avec de la morue ou du poulet boucané « chiqueté » à la fourchette) accompagné d'une purée de piment.
Mon Astre, fond pour le ragout de lambi (coquillage également appelé Conque). Si la bête ne parait pas très appétissante de son vivant, une fois détaillée et cuisinée elle devient fort délicieuse. Je préfère prendre un plat plus terrien : la rougaille de saucisse (légèrement fumée) de Madagascar. Les plats sont accompagnés de riz, de haricots rouges et de patate douce. Nous nous retrouvons avec pleins de petits plats sur la table et picorons joyeusement dedans.
Le cuisinier, habitué aux métropolitains, ne met pas beaucoup de piment dans ses plats, mais la purée de bondamanjak (piment antillais) n’est jamais loin.

Côté douceurs, je préfère me contenté d'un café-vanille pendant que mon Astre se délecte avec des bananes flambées au rhum (avec beaucoup de rhum).
Je conseille vivement une petite promenade dans le parc pour dissiper un peu les vapeurs d’alcool avant de reprendre la route.

En face, se trouve l’Orient Express (au 25bis).
Les cuisines magrébines et proche-orientales sont à l’honneur. Les plats sont regroupés en quatre régions/pays : le couscous Algérois, les brochettes d’Alexandrie, les mezzés libanais et l’assiette de Jérusalem.
François se décide pour un voyage libanais. Quant à moi, nostalgique de mon séjour à Alexandrie, je prends les brochettes (kefta de bœuf, poulet mariné au citron, agneau et merguez). Les plats sont simples mais bien préparés avec de très bons produits (les merguez sont divines). Côté boissons, les vins sont à prix coutant car la maison refuse de faire des bénéfices sur ceux-ci. Mais comme nous étions tous les deux plus ou moins grippés nous avons préféré les laisser de côté.
Comme les assiettes sont copieuses, nous faisons l’impasse sur les desserts et terminons notre déjeuner avec un thé à la menthe et un vrai café ottoman.

La prochaine fois, nous aurons le choix entre l’indien, le marocain, le mexicain, l’anglais, le breton, sans oublier les français.

Gwenola

vendredi 17 octobre 2008

Dégustation de quelques Bordeaux.

Vendredi dernier, le petit groupe du forum lapassionduvin.com s’est réuni à notre QG le Goût des hôtes (Paris 8ème) pour déguster quelques Bordeaux.
Côté rouges, les vins devaient être majeurs (18 ans et plus). Côté blancs et liquoreux nous n’avions pas imposé de contrainte. Quelques vins étaient servis à l’aveugle afin de garder un peu de suspens.

LES BLANCS

Deux Graves en version blanc :
Château Chantegrive cuvée Caroline 2001 et Château Fieuzal 1998
La cuvée Caroline présente un très beau nez fruité (pêche blanche) et floral. La bouche est fraîche, longue et complexe avec des notes de pêches blanches qui dominent (Très Bien). Je n’ai pas trouvé le Fieuzal bien en place avec un arôme de poire Williams et un boisé un peu liégeux.

Deux autres blancs un peu plus vieux :
Pessac-Léognan Château Smith Haut Lafitte 1990 et Bordeaux Pavillon Blanc de Château Margaux 1980 (servi à l’aveugle) Le Smith Haut Lafitte a un nez assez austère dominé par le citron. En bouche, il est plus expressif avec des agrumes, une texture veloutée et une belle trame acide (Bien)

LES ROUGES

Deux terroirs de la rive gauche :
Pessac-Leognan Domaine de Chevalier 1989 et Saint Julien Château Léoville Poyferré 1985
Le Pessac est mature, ses tanins sont fondus et souples, ses arômes de fruits noirs (cassis, myrtille) sont très fins. Il manque néanmoins un peu de longueur (Bien). Le Saint Julien est moins mâture, ses tanins ne sont pas tout à fait fondus. Il a de belles notes de myrtille et de framboise un peu confiturée et une pointe de poivron en fin de bouche. Il est plus complexe et plus long que le précédent (Bien+)

1990 sur la rive gauche :
Pauillac Château Lynch Bages 1990 et Château Haut Marbuzet 1990 (servi à l’aveugle)
Les deux vins présentes des notes cuirées. Avec de la réglisse pour le Lynch Bages et avec du fruité et du chocolaté pour le Haut-Marbuzet. Le Lynch Bages fait encore jeune, mais il est déjà bien beau et très prometteur (Très Bien). Le Haut-Marbuzet est plus mature avec une petite astringence en bouche qui se dissipera certainement avec du temps (Bien+)

Rive droite vs Rive gauche en 1988 :
Pessac-Léognan Château Haut Bailly 1988 (servi à l’aveugle) et Pomerol Vieux Château Certan 1988
Etonnement le Haut-Bailly faisait vieux vin avec des notes de cuir et de cerise kirschée. Je ne reconnais pas plus le Vieux Certan avec des notes de cafés, cacaotées, céleri et peu sucraillon.

Pause Pauillac (moitié des rouges) :
Pauillac Château Lalande (Pichon Comtesse) 1983
The bouteille de la soirée et je ne l’écris pas uniquement parce que j’ai toujours eu un faible pour la Comtesse, mais tout le monde l’a nommé dans son top 3 de la soirée. Fin, élégant, racé, du velours avec de beaux fruits rouges et noirs (Excellent).

Rive droite vs Rive gauche en 1982 :
Pessac-Léognan Carmes Haut-Brion 1982 (servi à l’aveugle) et Saint Emilion Château Vieux Guinot 1982
Les Carmes ont des notes de foin/flouve et il manque de matière. Le vieux Guinot a un nez de freezia, de fraise des bois et d’épices. En bouche, il a un peu d’astringence (bien).

Une surprise :
Pessac-Léognan Château Haut Bailly 1973 (servi à l’aveugle)
Un nez étonnant de thé au jasmin. En bouche, il est beau, élégant ; avec des tanins fondus, une structure assez fine et une final fruitée (Très Bien)

Quand la Mission Haut-Brion vieillit :
Pessac-Léognan Mission Haut-Brion 1981 et 1967 (1967 servi à l’aveugle) On sent bien qu’il s’agit de la même famille avec le même type de fruit, des notes de cuir et de la finesse. Le 81 est plus viandé, limite faisandé, tandis que le 67 est plus sur le cacao. Le 67 doit être bu rapidement . (Très Bien pour les deux)

Quand le Saint Emilion vieillit :
Château La Gaffelière 1978 et Château Grand Mayne 1959 (servi à l’aveugle)
Le Gaffelière présente des notes viandées et de poivron avec un bouche un peu asséchante.
Le Grand Mayne est assez flatteur avec ses notes de fruits rouges et des notes d’évolution sur le viandé. Je l’ai trouvé un peu alcooleux en fin de bouche (Très Bien)

THE DOUCEURS

Trio de Sauternes :
La Tour Blanche 1980, Château Rieussec 1983 et 1990 (1990 servi à l’aveugle)
La Tour blanche présente des notes type du botrytis (fruits du verger cuits et séchés). En bouche, il est un dessert à lui tout seule, telle une pomme au miel avec un équilibre sucre/acide qui laisse une bouche fraîche (Excellent).
Le Rieussec 1983 est malheureusement bouchonné. Mais le 1990 est puissant, complexe, avec des notes de rose et de thé légèrement fumé. En bouche, il est typé pomme au miel avec un équilibre sucre/alcool/amertume (Très Bien).

Gwenola

samedi 11 octobre 2008

Fogon : Olé !!!


Samedi matin, quai des Grands-Augustins, en route pour un brunch dans un salon de thé du quartier.

Et puis une idée subite : pourquoi pas des tapas ?

L’idée n’était pas irrationnelle. Nous nous trouvons devant le Fogon. Ce restaurant espagnol bien connu est spécialisé dans les plats de riz et les tapas.

Suivant notre idée, nous prenons le menu Tapas, formule surprise composée de tapas salés puis sucrés. La carte des vins est intégralement hispanique et joliment composée. De plus, une seconde carte est disponible sur demande. Y figurent de vieux millésimes et des bouteilles prestigieuses comme Vega Sicilia Unico.




Sur les conseils du serveur, nous choisissons un rouge : Atteca 2005, 100% grenache vieilles vignes de Catalogne. Une robe rubis limpide, un nez de framboise et de banane qui évolue vers la figue et l’essence de laurier. La bouche est souple, légèrement enrobée, avec des tannins très légèrement astringents en finale. L’ensemble est fruité et très plaisant et s’avère assez bien passe-partout avec les différents tapas.

Un premier flot de plats froids déferle sur notre table (de haut en bas et de gauche à droite): sardine et tomate confites ; aubergine, orange amère et pamplemousse ; toast à la figue, confit d’oignon et jambon croustillant ; fromage, chou-fleur et noisette ; poivron, piment et poutargue ; rouleau de pomme de terre au thon et au jambon.

Second service : Epinards à la catalane, raisins secs et pignons de pin ; friture de chinchards marinés, miso au chocolat.

A suivre, des couteaux à la plancha.

Derniers tapas chauds : Turbot de Galice, sauce au sang et gingembre ; queue de bœuf et pomme de terre.

Après cette avalanche de saveurs, les tapas sucrés arrivent sur un petit plateau : Pêche et mousse de lait ; glace au touron et fraise ; bâtonnet chocolat/noisette/caramel ; vin de messe.

Que les églises de France ne proposent-elles ce vin à ses ministres. Les vocations s’en trouveraient multipliées ! Cet Altaris Vinum Missae est un vin muté de Tarragone à base de macabbeu. Un nez très expressif d’amande et de raisin sec. Il est très sec en bouche malgré ses 80 à 90 grammes de sucres résiduels avec une belle finale aromatique.

Parmi les vins proposés au verre, une étiquette attire notre attention : un amontillado de Toro Alba, issu d’une solera de 1922. Une robe ambrée/tuilée, un nez de vieux cognac, vanille et boisé noble, de fruits secs (figue/datte) et torréfié (café). La bouche est très sèche, avec une oxydation marquée. « El Rancio » sans la pomme. Bouche également très tendue mais « pas alcool à brûler du Vin Jaune » (devinez de qui est cette citation…).

Intrigué par nos questions pointues concernant les vins, le chef quitte sa cuisine et vient nous saluer. Nous apprenons qu’il est grand amateur de vins espagnols et que son rêve serait de pouvoir proposer plus d’accords mets et vins. L’idée n’est pas tombée dans les oreilles de sourds…

Discutant Pedro Ximenez, il nous propose de goûter un vin d’orange. Il s’agit d’un vin de paille de ce même cépage, élevé pendant un an puis vieilli pendant 10 ans au contact d’écorces d’oranges. Une robe tuilée, un nez très expressif d’orange amère qui évolue vers les notes florales. La bouche est ample, sucrée et bien soutenue à la fois. Très belle longueur.

Nous quittons à regrets cet endroit à la cuisine à la fois chaleureuse et très pointue pour arpenter les rues ensoleillées de Paris et dégriser un peu…

Fogon
45, rue des Grands-Augustins
Paris 6

François

lundi 6 octobre 2008

Grand Messe oenologique

Nous nous sommes retrouvés 26 amateurs de vins (uniquement 3 femmes !?!) dans le restaurant de Stéphane Martin pour un banquet un peu spécial.
Chacun des convives a apporté deux bouteilles une « découverte » et une « valeur sûre ». Les vins ont été répartis en deux groupes homogènes. Les convives se sont répartis librement en quatre tables. La même série de vin était servi à deux tables, ce qui n’a pas empêché les échanges de vins entre tables.
Stéphane Martin nous a concocté, rien que pour nous, une superbe suite de petits plats et de bouchées pour aller avec nos vins.
Je vous laisse déguster …

Gaspacho de poivrons rouges et Loukoum de tomate accompagné du Champagne "Cuvée royale" 1996 Joseph Perrier.
Un nez lacté voire petit lait m’a assez surpris. En bouche, il a pas mal d’acidité et fait assez jus de citron. Le Gaspacho lui apporte de la complexité en lui gommant une partie de sont acidité.

Sorbet foie gras, petite brioche au lard paysan avec un Champagne "Extra brut" A. Selosse (dégorgé en Nov 2005). Le nez est complexe avec une déclinaison de la pomme à croquer vers le cidre. En bouche, la bulle est fine, un rancio noble commence à se faire sentir, ainsi que des notes d’agrumes, de pommes à cidre avec un côté huile d’olive. J’ai beaucoup aimé le vin, mais également le sorbet au foie gras.

Huitre en fine gelée à l’échalote et ciboulette avec un Sancerre "Les culs de Beaujeu" 1994 Cotat et un Arbois "La Mailloche" 2004 S. Tissot
Déception pour ce sancerre que j’ai trouvé cireux et pas en place malgré un bel arôme de pamplemousse rose. Quant à l’Arbois, il m’a confirmé que les vins du jura ne sont pas mon truc (je l’ai trouvé oignon mariné à la sauce aigre-douce …. Je vous avais prévenu !)

Carpaccio de Saint-Jacques à l’huile de truffe avec un Macon-Milly-Lamartine 2001 Les Héritiers du Comte Lafon et un Chassagne-Montrachet 1er cru "Les Vergers" 1998 M. Niellon
J’ai beaucoup aimé le nez du Macon avec ses notes de fleurs de citronnier, d’agrumes et une finale iodée. En bouche, il est long, droit (limite tendu) avec une finale assez beurrée. J’ai trouvé le Chassagne bien fait, mais assez austère avec un équilibre acide/amer qui m’ont fait penser à un vin bien jeune. Par contre, je n’y ai pas trouvé la structure et la typicité aromatique que j’attends d’un Chassagne (trame aromatique avec une note de fleurs de pêchers).

Dos de cabillaud aux jeunes légumes avec le Clos Columbu 2004 Vin de Corse Calvi (100% vermentino) et un Castello Luigi bianco 2003 Tessin (100% chardonnay).
Je suis passé totalement à côté du Clos Columbu et du Castello Luigi Blanco. J’ai trouvé le premier mou et le deuxième trop boisé. Par contre le dos de cabillaud était, quant à lui, très réussit.

Fricassée de champignons des bois servi avec deux pairs : Cairanne "Ebrescade" 2005 M. Richaud et Châteauneuf du Pape 2003 Charvin
J’ai beaucoup aimé le Cairanne avec ses notes de fleurs (sureau et oranger), son panier de fruits rouges et sa suavité en bouche. Le nez du Châteauneuf est complexe avec des notes de groseille, de framboise, de coing et de girofle. Par contre, en bouche, je l’ai trouvé trop amer et tannique à mon goût.

Deuxième binôme : Baltasar Gracian vieilles vignes 2002 Catalogne et Côtes du Rhône "Le Claux" 2004 Roche Bussiere. J’ai aimé le premier avec son beau fruité (framboise et fraise), sa souplesse et sa suavité. Par contre, je n’ai pas réussi à établir la communication avec le deuxième.

Civet de sanglier aux pommes grenailles avec également deux fois deux bouteilles. Tout d’abord : Châteauneuf du Pape 1998 Beaucastel et Montus "Cuvée Prestige" 1995 Madiran
Le Beaucastel avait un problème de bouteille, dommage ! Le Montus présentait un boisé noble et note « crème solaire » assez étonnante. En bouche, les tanins sont encore bien présents … à attendre.

Puis Côte-Rôtie 2004 Jamet et Hermitage "Marquise de la Tourette" 2001 Delas
Je n’ai pas reconnu Jamet : manque de fruits, tanins et notes épicées assez marqués. Je n’ai pas été plus convaincu non plus par l’Hermitage qui était iodé (wakamé frais) et poivré.

Aiguillettes de canard avec 6 bouteilles ! Premier duo : Clos Fourtet 2003 et Sociando-Mallet 2003
Le Clos Fourtet avait un nez intéressant et flatteur de fruits rouges et noirs, de tabac, d’épices douces … mais en bouche il était trop dur pour moi. Le deuxième présentait un nez de piment d’Espelette frais. En bouche, il avait une acidité assez marquée et il ne m’a pas beaucoup parlé.

Deuxième duo : Château Haut-Marbuzet 1990 et Cos d’Estournel 1996
Le Haut-Marbuzet ou mon plus beau moment de la soirée. J’ai adoré ce vin avec un beau fruité un peu confituré au nez. En bouche il est velouté, suave avec des notes de fruits rouges (fraise), et de cuir un peu fumé. Long, rond, avec du corps … une très belle émotion. Quant à Cos, je l’ai trouvé trop jeune, mais avec beaucoup de potentiel.

Troisième duo : Lynch-Bages 1995 et Chambolle-Musigny 2003 Lignier-Michelot
Le Pauillac présentait une palette de notes torréfiées (café et cacao) et de beaux fruits noirs. En bouche il est tout en puissance et en force, comme un taureau lancé dans une arène. J’ai bien aimé ce vin (quand je dis que les femmes aiment les vins musclés !). Néanmoins, j’ai encore plus aimé le Chambolle avec son côté confiture de pinot noir et de cerise, son petit côté shamallow (fleur d’oranger et velouté) sa structure assez imposante et cette touche de suavité.

Dernier plat salé avec les Nems de ris de veau et sa salade de roquette accompagnés de Pommard "Les Charmots" 2005 Vaudoisey-Creusefond, du Barbaresco "Masseria" 1997 Vietti et d’un Volnay "Les Caillerets” 1999 Bouchard (ex cuvée Carnot)

Ce plat n'est que duels : croustillant et fondant, crémeux et acide, viandé et vert. Une merveille.
Le Pommard était typique d’un Pommard même s’il était un poil trop court. J’ai particulièrement aimé ses note de cacao et de figue qui ressortaient un peu de la trame de pinot noir classique. Par contre j’ai pris le Barbaresco pour un Morey. Même si je me suis planté de pays, il n’empêche que je l’ai bien apprécié. Quant au Volnay je le plaçais du côté de Vosnes !?! Mais pas de doutes, j’aime bien le style bourguignon de ce vin même s’il n’a pas eu encore le temps de digérer ses tanins.

Il a fallu 3 douceurs (Brochette d’ananas confit puis rôti à la vanille de Madagascar, Tarte feuilletée aux pommes et Figue rôtie en cocotte et parfum de romarin) pour accompagner le Sauternes "Crème de tête" 2001 Rousset-Peyraguey.
Finesse et élégance sont au rendez-vous. Ses notes de coing et de confiture de pomme ont très bien accompagnées l’ananas et le feuilleté aux pommes.

Et enfin, un Mini moelleux au chocolat plus un Tiramisu au café pour finir la soirée sur un Rivesaltes 1998 Sarda-Mallet. J’ai trouvé le Rivesaltes un peu trop alcooleux et j’ai préféré revenir sur le Sauternes pour finir ce superbe dîner.

Gwenola