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Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

vendredi 9 mars 2007

L'Alsace à Paris

Nous avons rencontré Philippe Blanck et ses vins lors du salon "vins et signatures" à Paris. Nous avons goûté:

- Sylvaner VV 2004 : sec, vif, à garder dans un coin de cave pour le voir évoluer, mais déjà très intéressant sur un plateau de fruits de mer accompagnés de beurre aux algues ….

- Pinot Auxerrois VV 2005 : la révélation de la dégustation, assez typé abricot sec voire Pinot gris ; belle vivacité et acidité

- Riesling Patergarten 2004 : un riesling jeune typique avec du gras qui permet dès à présent d’accompagner un poisson

- Riesling Schlossberg 2003 : le style préféré de mon mari. Un premier nez de moutarde étonnant et des épices, puis on reconnaît bien le terroir et le style Blanck : vif, sec et droit.

- Riesling Furstentum 2002 : légèrement typé abricot, mais toujours vif, sec et droit. Personnellement je préfère ce type de Riesling.

- Pinot gris Furstentum 2002 : des notes de fumée, un peu d’abricot, de gras et une légère sucrosité. Je le verrai bien avec un plat contenant des épices.

- Gewurztraminer VV Furstentum 2002 : un thé noir aromatisé à la rose et au lytchee. En bouche, il est droit et assez sec … pour ceux qui connaissent l’Ispahan (une création de Pierre Hermé), c’est exactement ça !!!. A laisser vieillir

- VT Tokay Pinot Gris Altenbourg 2000 : Style Carambar en amélioré. A mon avis peu typique des tokay mais très intéressant pour un porc au caramel.

- VT Gewurztraminer Furstentum 2004 : dans mes notes j’ai écrit « oui, oui et re-oui », ou le « petit Jésus en culotte de velours ». Du beau et du grand, un très bon Gewurzt moelleux voire liquoreux. A attendre pour voir les notes de rose se développer un peu plus.

- SGN Gewurztraminer Furstentum 1999 : Gewurzt étonnamment sec pour un grain noble. Philippe Blanck nous a expliqué, qu’il se trouvait dans une phase où l’acidité l’emportait sur le sucre. Pour des amateurs de vin parfumé et peu sucré. Mais attention d’ici 5 ans, l’équilibre acide / sucre s’inversera ….

Très belle dégustation, merci à Philippe pour toutes ses explications et son amour immodéré pour ses vignes et ses vins.
Gwenola

mardi 6 mars 2007

Joyeux anniversaire !

Pour mon anniversaire, mon mari m'a emmené à l’Arpège, l’institution d’Alain Passard.
Pour faire glisser le menu gastronomique, nous avons pris un Puligny-Montrachet « Les Combettes » 1990 d'Ampeau.
Superbe ! A l’ouverture, encore quelques notes vanillées issues d’un passage en fût, puis il développe des arômes de fleurs blanches et d’agrumes. En bouche, des notes beurrées arrondissent un arôme tout en rondeur et en longueur.
L’accord idéale fut avec un comté millésimé 2002 avec de la truffe noire.

Par contre, pour accompagner le canard sauvage, un verre de rouge s’imposait.
Le sommelier nous a proposé un A.O.C. Côtes de Provence rouge Massif des Maures Château La Gordonne «Cuvée Eric Verdier» en 2002.
Assemblage de Syrah et de Cabernet sauvignon. La syrah domine et le cabernet structure l’ensemble avec ses tanins. Superbe avec le « coin-coin »

Gwenola