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Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

lundi 24 juin 2013

Vérone, Acte 4, Scène 1 : Epilogue


Voici venu hélas la fin de notre séjour véronais.

Nous repartons avec des des saveurs plein les papilles et des images plein les yeux :


Un cocktail de fruits frais dans la piscine...


Le Ponte Pietra...


La vue sur l'Adige et le centre historique depuis le Castel San Pietro...


Le sushi-bar de l'aéroport de Vérone...


Alors, tentés ?


François

dimanche 23 juin 2013

Vérone, Acte 3, scène 1 : Côté vins


Après notre divine soirée aux arènes, nous commençons la journée la tête encore pleine de musique.
D'abord, retour en ville pour un peu de shopping.
Puis, toujours sur les conseils d'Alessandra Veronesi, nous nous installons dans ce qu'il convient d'appeler le meilleur bar à vin de Vérone : L'Antica Bottega del Vino.


De prime abord, la décoration ne laisse aucun doute, c'est bien un bar à vins. Mais ne vous laissez pas induire en erreur par le côté vieillot du lieu, il s'agit de bien boire et de bien manger. D'ailleurs, la lecture de la carte des vins laisse rêveur. Voyez plutôt :


Extrait des champagnes


Les Amarone della Valpolicella ne sont pas en reste...

Nous voyant nous extasier devant la carte des vins, Mirko, le chef sommelier, nous propose, dans un français impeccable, de nous organiser une petite dégustation à l'aveugle de vins italiens, locaux ou non, de petits producteurs à découvrir. Aventureux que nous sommes, nous acceptons volontiers.


Bientôt la table est submergée de verres...

Notre menu commence également par une dégustation de spécialités locales :


Terrina di Pesce del Lago di Garda con Salsa alle Erbe Aromatiche
Selezione di Prosciutto Crudo di Montagnana, di Parma e dell'Abruzzo
Sfilacci di Cavallo


Avec ces trois entrées, trois verres de vins blancs :

Muscat à petits grains 2012 - DOP Vallée d'Aoste - Maison Vigneronne Frères Grosjean
Un nez fin de muscat, expressif mais pas exubérant. La bouche est riche mais tendre, directe et sans fioritures. Bien.



Rugoli 2011 - Davide Spillare
90% Garganega, 10% Trebbiano. Au départ, le nez est réduit mais il prend du fruit à l'aération, légèrement exotique (papaye, goyave). La bouche est bien nette, très plaisante et gouleyante. Jolie longueur. Bien/Bien+.




Sacrisassi bianco 2009 - DOC Colli Orientali del Friulli - Le Due Terre
70% Tocai (friulano), 30% Ribolla Gialla. Un nez fruité. La bouche également : abricot, pêche, citron. Très bel accord avec le fumé du cheval. Bien/Bien+.





Arrivent ensuite les plats :


Seppie alla Veneziana con Polenta Mais Bianco Perla


Bigoli con Ragù d'Anatra

Surprise. Ce n'est pas un verre mais deux qui sont servis avec les plats. Autre surprise, nos plats étant différents, les vins sont également différents. 3 blancs + 4 rouges = 7 vins... pour l'instant.

Avec la seiche :


Sassella Rocce Rosse 2002 - DOCG Valtellina Superiore Riserva - AR.PE.PE
100% Nebbiolo. La bouche est fine et harmonieuse. Avec la seiche, le côté iodé ressort. Bien+.

Baron Ugo 2009 - DOCG Chianti Classico Riserva - Monteraponi
100% Sangiovese. Un nez balsamique et d'huile essentielle de limette. La bouche est tomate (eau de tomate)! Une structure acide bien équilibrée, aux tannins soyeux. Bien+/Très Bien.

Avec la pasta :


Ciso 2010 - IGT Vigneti delle Dolomiti - I Dolomitici
100% Lambrusco a foglia frastagliata. Un nez profond et fumé, épices et fruits noirs. La bouche est vive, l'acidité est d'autant plus marquée que les tannins sont peu présents. Bien+/Très Bien.

Barbera Monleale 2004 - DOC Colli Tortonesi - Vigneti Massa
Une bouche pleine et profonde. Un vin superbe et long. Excellent.

Les vins sont de bonne tenue et les accords excellents. Alors que nous échangeons nos impressions avec Mirko, nous parlons de la passion de ma Comtesse pour les vins francs de pied. Presqu'aussitôt surgissent deux verres de vin rouge. Même appellation, même vigneron, même millésime et même cépage. Mais l'un est greffé, l'autre est franc de pied. Dégustation à l'aveugle bien entendu.

Le premier a un nez de menthe fraîche et de fruits rouges et noirs (myrtille). Le nez du second est plus discret, sur la menthe poivrée et la myrtille. Un nez plus minéral que le premier. Un nez de franc de pied (?).
La bouche du premier a une belle trame tannique. A l'inverse, la bouche du seconde est fruitée avec des tannins souples mais présents. Le premier a plus d'astringence, plus de profondeur de bouche et de concentration. Le second a plus d'acidité mais plus de finesse, plus de fruit, plus de structure.


Malgré les similitudes aromatiques, la différence est sensible entre ces deux vins. Il s'agit du Pié Rupestris Nebbioli et du Pié Franco Michet du Barolo Gabutti 2007 de Cappellano. L'expérience montre bien l'effet "filtre" du porte-greffe. Nous sommes unanimes pour dire que nous préférons le franc de pied.


Prenant tout notre temps pour déguster, nous voyons subitement se matérialiser une assiette de fromages locaux. "Pour terminer les Barolos"...

Existe-t-il un dessert italien plus cliché que le Tiramisu? Tant pis pour le cliché, c'est l'un de mes préférés et celui-ci est excellent!

Qui dit dessert dit vin de dessert. Encore une fois, le choix est fait pour nous :


Moscato 2012 Anarchia Costituzionale - Vigneti Massa
Un nez floral. La bouche est perlante avec une bulle très fine. Très aromatique, fleurs et fruits blancs (pêche). Le sucre est bien aéré par les bulles. Bien +.

Fidèles lecteurs, si vos pas vous mènent à Vérone, allez à l'Antica Bottega del Vino !! Que vous soyez amateur de vin ou non, vous papilles seront comblées.

A suivre...

François

samedi 22 juin 2013

Vérone, Acte 2, Scène 2 : Côté arènes


Voici enfin venu le moment qui motive notre escapade véronaise : la représentation de La Traviata de Giuseppe Verdi dans les arènes dans le cadre du festival estival d'opéras.

Petit rappel : le livret de Francesco Maria Piave est inspiré de La Dame aux Camélias d'Alexandre Dumas Fils, l'histoire d'amour tragique de Violetta Valery et d'Alfredo Germont dans le Paris du 19ème Siècle. Côté musique, Verdi a composé une "machine à tubes" : le brindisi « Libiamo ne' lieti calici » (acte I, scène 2), le Chœur des bohémiennes « Noi siamo zingarelle » (acte II, scène 2)...

D'abord une petite prière pour une météo clémente, mais là, pas de problème, il fait un temps exceptionnellement beau après un printemps aussi mauvais que ce que Paris a connu. Ensuite, nous mettre sur notre 31. Enfin, un dîner d'avant-opéra organisé à l'hôtel avant de prendre la navette pour les arènes :


Carpaccio di manzo con dressing al tartufo estivo e arancia con misticanza


Parmigiana di melanzane


Profiterole con gelato vaniglia e salsa al cioccolato calda

A l'heure dite, la navette nous dépose Piazza Bra. Tranquillement, nous nous installons au sein des arènes. Dans la fosse, les touristes et les VIP. Sur les gradins, les locaux.


L'arrivée du chef d'orchestre, Andrea Battistoni, l'enfant du pays, déclenche une première ovation de la part du public. La seconde est destinée à l'orchestre de la Fondazione Arena di Verona. Dès la fin de l'ouverture, il est clair que nous avons affaire à un orchestre de tout premier ordre. Les solistes sont eux tout bonnement parfaits. Le brindisi est superbement enlevé et salué de bravi mérités. Quant au morceau de bravoure de Violetta à la fin du premier acte, il fait se lever le public pour l'acclamer pendant de longues minutes, le temps pour la diva d'être redescendue du décor que la mise en scène a fait s'élever à 10 mètres au-dessus de la scène.

Les actes et les entractes s'enchaînent, puis le spectacle s'achève sur la mort de Violetta. Mais le public est debout, enthousiaste et ravi, pour une dernière ovation qui semble ne pas vouloir s'éteindre.


A suivre...

François

Vérone, Acte 2, Scène 1 : Côté vigne


Réveil hâtif pour une visite dans le vignoble de la Valpolicella. Grâce à Alessandra Veronesi, sommelière de l'hôtel Principe di Savoia de Milan, nous avons rendez-vous avec Francesco Quintarelli, à l'Azienda Agricola Giuseppe Quintarelli.

Faute de moyen de locomotion, nous avons recours à une voiture avec chauffeur pour nous conduire jusqu'à Negrar.


La vue depuis l'azienda est magnifique, les vignes en pergola inondent le paysage. Le domaine en compte 11 hectares, dont 3 autour du chais.


Nous commençons la dégustation avec le Bianco Secco 2011 (IGT Veneto, assemblage de Garganega, Trebbiano toscano, Sauvignon blanc, Chardonnay et Saorin).
Le nez est balsamique/résiné. La bouche est aromatiquement riche, avec un peu de chaleur, mais tendre. Une finale sur les fruits blancs et le raisin de Corinthe. Belle longueur.

Primofiore 2009 (IGT Veneto, 50% Corvina veronese et Corvinone, 50% Cabernet sauvignon et Cabernet franc, 2 années d'élevage en futs).
Le nez est très cabernet, poivre et piment, et tomate séchée. La bouche est en finesse avec une belle structure. Aucune sensation alcoolique malgré les 14°.

Valpolicella Classico Superiore 2004 (DOC, 55% Corvina et Corvinone, 30% Rondinella, 15% Cabernet, Nebbiolo, Croatina et Sangiovese).
Après soutirage, le vin est mis en attente jusqu'au mois de février. Une fois l'Amarone soutiré, le Valpolicella est repassé ("ripasso") sur le marc d'Amarone. Une seconde fermentation a lieu à l'issue de laquelle le vin est finalement soutiré et mis en élevage en fûts de chêne pendant 6 ans.
Un nez complexe de cacao, d'olive noire, de fumé/séché. La bouche est fine, aux tannins fondus, avec de la cerise en finale. Là encore, aucune sensation d'alcool (15°).


Rosso del Bepi 2002 (IGT Veneto, 55% Corvina et Corvinone, 30% Rondinella, 15% Cabernet, Nebbiolo, Croatina et Sangiovese).
Le domaine produit de l'Amarone en années exceptionnelles. Dans le cas d'une année comme 2002, où la grêle a sévi, le vin est déclassé en IGT. Cependant, le processus de production reste le même (nous y reviendrons).
Le nez est profond et fermé. Un soupçon de sucre en bouche mais l'ensemble est bien équilibré par les tannins, avec de la fraise et du kirsch. Plus de richesse que le Valpolicella.

Amarone della Valpolicella Classico 2003 (DOC, 55% Corvina et Corvinone, 30% Rondinella, 15% Cabernet, Nebbiolo, Croatina et Sangiovese).
Les grappes sont sélectionnées et placées sur des claies. Les grappes ainsi passerillées sont pressées à la fin du mois de janvier. La fermentation alcoolique commence après une vingtaine de jours de macération et dure environ 45 jours. Après soutirage, le vin est élevé pendant 7 ans dans des petits fûts de chêne.
Un peu d'alcool au nez et beaucoup de complexité. La bouche est riche, avec du fruit et de l'olive. Tannins, acidité et alcool sont présents mais l'ensemble est plaisant. On sent cependant que le vin est plus riche (plus de maturité) que le millésime 2000 dégusté en mars.

Alzero Cabernet 2004 (IGT Veneto, assemblage bordelais, 40% Cabernet sauvignon, 40% Cabernet franc, 20% merlot).
Ce vin, 3000 bouteilles destinées au marché américain, est élevé de la même façon que l'Amarone.
Un nez de cabernet et de fruit. Une bouche tout en fruit (figue, cerise, fraise) et noyau d'olive, avec une structure tannique. C'est très flatteur et pas franchement notre tasse de thé...

Recioto della Valpolicella Classico 2001 (DOC, 55% Corvina et Corvinone, 30% Rondinella, 15% Cabernet, Nebbiolo, Croatina et Sangiovese).
Le recioto est produit à partir des ailes des grappes passerillées. Ces dernières ayant la forme d'un visage, les ailes sont les oreilles (orecchio en italien). Ce sont les parties les plus concentrées de la grappe. Même élevage que pour l'Amarone, à la différence que, contrairement à ce dernier, il reste du sucre résiduel.
Un nez très complexe, fraise des bois et jus de cerise. La bouche est très équilibrée entre sucre et tannins. Aucune sensétion d'alcool. Très agréable, c'est un beau vin de méditation.


Difficile de dire à la sortie quel vin nous a plus plu tant la qualité de chacun est grande. Le Valpolicella, l'Amarone et le Recioto sont de très beaux vins et on peut regretter que leur rareté s'accompagne de prix également élevés.

Un grand merci à Francesco Quintarelli pour son accueil.

A suivre...


François

vendredi 21 juin 2013

Vérone, Acte 1, Scène 4 : Côté cuisine


C'est la mode du cru. Mais qui dit cru, dit souvent manger végétarien voire végétalien.
Quant à la cuisine, elle est passée aux oubliettes car laver une salade et rajouter un trait d'huile n'est pas ce que j'appelle cuisiner!

Nous voici dans une ruelle entre la maison de Giulietta et le Palazzo della Posta, au restaurant Il Desco, chez Elia et Matteo Rizzo.
Un menu nous interpelle particulièrement, le Menu di Crudita di Mare.


Pour nous mettre gentiment en appétit, un amuse-bouche frais et iodé : Poulpe sur une crème de fenouil. Superbe cuisson du poulpe, grillé à l'extérieur et moelleux à l'intérieur, il se découpe à la cuillère.


Le menu crudivore débute par les Scampi crudi in acqua di pomodoro e sorbetto di lime e zenzero. Les crevettes ne sont marinées que par l'eau de tomate. Le sorbet citron et gingembre ravive les papilles et rafraîchit la bouche. C'est un plat d'une grande finesse, avec peu d'acidité et une sensation crémeuse.


Nous poursuivons avec le Battuta di gamberi crudi con latte di cocco ed erbette aromatiche. C'est un plat plus puissant, un vrai plat crudivore. Le secret réside dans le croustillant des galettes et les petites herbes aromatiques qui apportent des pointes d'amertume. La crevette est presque "sucrée".


Serait-ce le drapeau italien exécuté avec les produits phares de la Botte? Dans ce Tortino di tonno, gamberi, zucchini e capperi, le thon est très sanguin, si bien que l'on pourrait facilement le confondre avec du boeuf. Là encore, le poisson est à peine mariné pour garder ses saveurs brutes, c'est l'accompagnement qui apporte assaisonnement et parfums. La crevette et le riz sont chauds.


Voici le plat le plus étonnant, les Calamari crudi con asparagi marinati e frutto della passione. Le fruit de la passion donne du peps aux spaghettis de calamars crus qui croquent légèrement sous la dent. les petits fagots de haricot vert, asperge et menthe fonctionnent parfaitement bien; sans oublier la purée à l'encre qui apporte une touche iodée supplémentaire.


Nous terminons le menu par une touche fruitée et crémeuse, le Millefoglie alla crema di mascarpone con frutti di bosco allo zenzero, puis les Piccola pasticceria.



Et le vin dans tous ça ?
A peine installés, tous les convives sont accueillis par un verre de Prosecco servi par le chef lui-même !


Le dit-chef, parlant un français impeccable, nous conseille un Vulcaia Fumé 2010 (IGT Sauvignon del Veneto), de l'Azienda Agricola Inama. Encore jeune et verrouillé, le fumé provient du fût. Sec, structuré, c'est apparemment un vin assez à la mode car on nous l'a proposé dans plusieurs restaurants.


Pour le dessert, Matteo nous sert un I Capitelli 2008 (100% Garganega) de Roberto Anselmi aux arômes très complexes : pâte de fruits abricot puis framboise, suivi par un coté résiné et animal, ainsi que papaye, mangue, anone... On retrouve les fruits exotiques en bouche : mangue, papaye et goyave. Peu sucré, il est très digeste. Très belle longueur.

Enfin, comme nous n'avons pas à conduire, nous nous lâchons et prenons acquavite pour moi et grappa pour mon Astre.

Acquavite d'uva fragola ùE, distilleria Nonino

Grappa di Amarone della Valpolicella, distilleria Scaramellini

Cette table véronaise, considérée comme la meilleure de la ville, est à la hauteur de sa réputation michelinesque (2 macarons). Fort accueillante, c'est un havre de paix après une longue journée de visite.

A suivre...

Gwenola

Vérone, Acte 1, Scène 3 : Côté cour


Notre séjour étant assez court, nous prenons la navette de l'hôtel pour le centre-ville dès le début d'après-midi.


Nous arrivons Piazza Bra, point de chute de tous les touristes pour visiter le centre historique. Les arènes sont situées derrière le bouquet d'arbres.


Nous approchant des arènes, nous passons devant le Palazzo Barbieri, la mairie de Vérone.


Juste à côté, les fameuses arènes romaines de Vérone. Plus petites mais mieux conservées que le Colisée de Rome, c'est ici qu'ont lieu les représentations des opéras du festival estival.


Puis nous empruntons la Via Mazzini, l'artère commerçante et piétonne du centre historique. Ici, ce sont surtout les magasins de luxe plutôt que les marchands du temple qui se côtoient. Mais ces derniers ne sont pas bien loin...


Au bout de la rue, nous débouchons sur la Piazza delle Erbe. Outre quelques cafés fort sympathiques (et très accueillants pour les touristes de passage), nous découvrons les souvenirs en tous genres, d'un gout plus ou moins douteux, qui exaltent le souvenir (imaginaire) de Roméo et Juliette : boules à neige, baromètres, magnets, cendriers, sculptures...


Parlons-en de ces malheureux tourtereaux... Passant par la Piazza dei Signori, nous prenons la Via Santa Maria Antica jusqu'à l'église éponyme.


Cette église romane, bâtie au XIIème siècle sur des vestiges du VIIème siècle, a servi de chapelle privée de la famille Scaglieri. Les tombeaux de ces dirigeants véronais sont d'ailleurs placées à proximité, à l'exception de celle de Cangrande I della Scala, située au dessus de l'entrée latérale de l'église.


Mais si les touristes viennent jusqu'ici pour les admirer, nombreux sont ceux dont le regard est tourné à l'opposé, vers le bâtiment désigné comme étant la Maison de Roméo.


A vrai dire, il n'y a pas grand chose à voir, à part l'architecture typiquement véronaise.


C'est pourquoi nous repartons vers la Piazza dei Signori (admirez le lion, symbole de la domination vénitienne sur la région) et la Via Cappello en direction de la Maison de Juliette et de son fameux balcon.


Impossible de vous tromper : suivez le flot humain. De plus, nous avons aujourd'hui droit, délicate et romantique attention, à la présence d'un couple de jeunes mariés.

La visite ne serait pas complète sans jeter un coup d'oeil aux boutiques de souvenirs qui portent des noms très évocateurs...


Mais il est bientôt temps de nous mettre en quête de notre dîner...

A suivre...

François