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Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

vendredi 4 avril 2008

Un vendredi soir à Paris

18h, toujours au boulot, coup de téléphone :
- On fait quoi ce soir ?
- Tu as envie de quoi ?
- Euh, je ne sais pas … au fait, c’est quoi le bar à bulles dont on nous a parlé ?
- C’est sur LPV (lapassionduvin.com – ndla), reste en ligne, je cherche … J’ai trouvé, ça s'appelle Flûte Etoile.
- Rendez-vous là-bas dans une heure ?
- OK.

19h, au 19, rue de l’Etoile dans le XVIIème.
Nous entrons dans un petit bar cosy, assez « fashion ». Le propriétaire des lieux, Hervé Rousseau nous installe au premier étage sur une confortable banquette avec des coussins.
Pas moins d’une vingtaine de champagnes plus au moins connus sont servis au verre (tasting et flûte). On y trouve aussi des bouteilles classées par genre : BSA, rosé, millésimé…
Outre le champagne, une série de cocktails, des vins et quelques grignoteries modernes.
Nous décidons de prendre pour commencer deux champagnes (en version tasting) de Paul Goerg : le blanc de blancs 2002 et le rosé.
Le blanc de blancs millésimé est étonnamment riche, avec des notes briochées, toffee, et une final sur l’ugli (pamplemousse). Très beau champagne riche et frais en même temps avec une longueur incroyable.
Le rosé est une gourmandise de petits fruits rouges, rond et vif à la fois, une structure un peu tannique lui apporte beaucoup de longueur avec une finale sur la poire Williams. On reconnaît bien le pinot. Le dosage des vins est faible ce qui donne des vins fins et aériens.
Après cette mise en bouche, nous prenons deux cocktails au champagne avec des rouleaux de printemps « fusion ».
Mon cher et tendre se délecte d’un Green Kimono (concombre, melon et blanc de blancs) pendant que je sirote avec gourmandise un Antoinette (pamplemousse, fraise, triple sec et champagne rosé).
Pour ce bel apéritif délassant et de qualité, nous avons payé environ 45€. Hervé Rousseau et son barman sont jeunes, sympathiques et dynamiques. Une bonne adresse à mettre dans notre carnet.

Pour notre dîner, nous décidons de rester dans le quartier et allons au Zenzan, rue Brey, un vrai japonais.
Des japonais sont déjà installés dans ces lieux et les baguettes sont positionnées horizontalement face à la table. Deux critères qui indiquent que nous sommes entre de bonnes mains.
Ne sachant pas trop quoi choisir, nous optons pour le bento du jour à 30€ : sashimis de saumon, thon et dorade ; liche grillé (poisson blanc), tempuras de gambas et légumes ; légumes salés, soupe miso et riz au sésame noir. Côté boisson, nous partageons un verre de saké (belle carte de sakés avec leur description) et du thé sensha.
Dîner léger, savoureux, parfait après notre apéritif. Un restaurant japonais comme on aimerait en voir plus souvent.
Gwenola

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