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Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

dimanche 27 avril 2008

Jurançon, Champagne et Pessac-Léognan

Samedi midi, petit apéro avec le Jurançon « Fruity » de Happy Hours (2006). Happy Hours est la gamme de Jurançon de Marie, la fille de Charles Hours. Packaging fluo, bouchon fluo... et le vin dans tout cela ?
Et bien le vin est bon !
Une robe or pâle lumineuse, un nez frais et parfumé, agrumes puis abricots et pêches en compote, pour finir et se stabiliser sur la mangue.
En bouche, une sensation alcooleuse me gêne un peu, mais elle disparaît en grignotant quelques tartines de Thoïonade de la Belle Iloise. Le vin est frais, un peu moelleux, gourmand et charmeur, parfait pour débuter un repas sans s’alourdir.

Le soir, pour nous remettre de nos émotions de la fête foraine de Sens, nous ouvrons la deuxième cuvée de Happy Hours : « Cool » (toujours en 2006) pour accompagner des filets de poulet marinés au citron et panés au Corn Flakes.

C’est la version « sec » du Jurançon en 100% gros Manseng. Je trouve cette cuvée plus aboutie et mieux maîtrisée avec un très bel équilibre entre l’acidité et l’amertume. Les arômes sont également plus complexes avec des notes de pamplemousse, de fruit de la passion, de pêche et de fleur d’acacia.
Accord ton sur ton avec le plat, j’en redemande !
Chez les Hours, il va falloir compter avec la fille !


(Scratt gagné à la foire !)

Mais les choses sérieuses débutent le dimanche midi pour l’anniversaire de ma « Jolie-Sœur ». Anniversaire oblige, on sabre le Champagne : Grand Siècle de Laurent-Perrier, dégorgé le 4ème trimestre 2002.
« Ze » Champagne dans toute sa splendeur. Bulles fines, fraicheur du pamplemousse, aérien avec quelques arômes d’évolution qui apparaissent (noisette et rancio noble).



Pour accompagner l’Irish stew (recette tirée d’un livre de recettes anglaises !?!), nous embarquons pour le bordelais, plus précisément dans l’appellation Pessac-Léognan. Dans la famille des Haut-Brion, j’appelle la Mission 1967.
La robe est d’un rubis tuilant légèrement qui laisse présager un vin encore jeune. Bingo ! Le nez est panier de petits fruits rouges et noirs (fraises, framboises, cassis …).
En bouche, le vin est toujours d’une grande jeunesse aromatique avec beaucoup de complexité, outre les petits fruits, des notes de morilles, de cèpes et viandées viennent s’ajouter. Plus de tanins, mais de l’acidité qui lui apporte fraîcheur et élégance.Un très grand vin qui a fait plaisir à toute la tablée et à ma « jolie-sœur » en particulier.

Gwenola

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