Bienvenue

Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

vendredi 6 mars 2015

Le Piano de Jean-Noël à Fécamp




Comme tous les ans, revient le temps de fêter l'anniversaire de ma Comtesse. Cette année, la chance est/les cieux sont avec nous : il fait un temps splendide et les falaises d'Etretat resplendissent entre ciel bleu et mer vert d'eau. Mais la première étape culinaire de notre petit périple nous attend sur le port de Fécamp : Le Piano de Jean-Noël.

Comment pourrais-je vous persuader d'abandonner sur le champ veau, vache , cochon et couvée pour vous y précipiter ?

- Jean-Noël Ganachas a passé quatre années aux cotés d'Alexandre Bourdas, chef du Sa.Qua.Na à Honfleur.

- Un menu déjeuner à 19€... mais quel menu !! Jugez plutôt :


Velouté de potiron

Non, vous ne rêvez pas, un amuse-bouche dans un menu déjeuner à 19€... et ce n'est que le début.


Encornet à l'Américaine, crème de céleri, panais râpé

Une entrée froide bien équilibrée entre l'encornet (superbe mâche), la sauce et la verdure. Le céleri apporte de la fraîcheur face à la puissance de la sauce.


Filet d’Églefin étuvé sur tombée d'endives, mousse de pomme de terre, patate douce

Un poisson parfaitement cuit. Le condiment mangue/papaye/passion fait comme une vierge qui apporte de la fraîcheur, surtout les grains de passion. Les endives sont très savoureuses. Au final, un léger sucré/salé très agréable.


Riz au lait cru, caramel au beurre salé, poire pochée

Un dessert régressif à souhait...


Crumble, pommes écrasées, mousse de banane, citron vert râpé

J'imaginais un dessert plutôt riche... il n'en est rien. La mousse est légère, légère... Un vrai délice pour une fin de repas.

- Une carte des vins plutôt courte mais très bien composée et à des tarifs très raisonnables.

- Il vous en faut encore ?? Allez plutôt là-bas...


François

Le Piano de Jean-Noël
63, quai Berigny, Fécamp (Seine-Maritime)
02-35-10-86-06

lundi 9 février 2015

Agrumes au Royal Monceau




Une fois par mois, le Royal Monceau organise un dîner thématique au restaurant gastronomique La Cuisine.
Ce mois-ci, les agrumes sont à l'honneur, et pas n'importe lesquels, les agrumes du Mas de Bachès, récoltés et distribués avec amour par Les Vergers de Saint-Eustache. Cédrat, Citron Caviar, Main de Bouddha... ils sont tous là, à dévorer des yeux et des papilles dans les plats de ce dîner d'exception.









Nous sommes accueillis avec un verre de Champagne Blanc de Blanc "Confidence" 2005 de Jean-Louis Vergnon. Une robe couleur or, un nez riche, une bulle fine, une bouche riche avec une finale de terroir, minérale. Un Mesnil solaire.



Velouté de Homard
Orange et cédrat

Une petite soupe très goûteuse qui renferme des petits morceaux de cédrat croquants. L'orange est subtilement présente. Tout ce qu'on aimerait avoir pour se réchauffer des froides journées hivernales.
L'accord avec le champagne est tout simplement magnifique. Le vin prend de la vivacité et présente une superbe finale sur l'agrume.

Par la suite, tous les vins sont servis à l'aveugle.


Carpaccio de Gambas Sauvages
Gelée de mandarines corses, kumquat confit

Des King Prawns natures, du caramel d'agrumes, de la betterave Chioggia, du piment d'Espelette, beaucoup d'éléments qui s'associent pour apporter croquant, sucre, acidité et chaleur à chaque bouchée. Un sucré-salé à la longueur interminable.
Premier accord avec un vin au nez expressif voire puissant, à la fois crayeux et framboise/bonbon. La bouche est équilibrée, onctueuse et riche sur une acidité maîtrisée. Très long avec des notes résinées/fumées. Ces dernières nous égarent totalement, tant et si bien que nous tombons des nues quand nous découvrons le Riesling Grand Cru Muenchberg 2008 d'Ostertag. L'accord est difficile avec le kumquat confit (délicieux) qui s'impose largement. En revanche, c'est un mariage de raison sans le kumquat.
L'alternative a un nez franchement pétrolé (Riesling !!). La bouche présente un joli sucre résiduel qui lui donne un équilibre de demi-sec. Un beau vin pour un bel accord résolument tourné vers le sucré. Riesling Grand Cru Schoenenbourg 2007 de Trapet.


Filet de Veau Français aux Agrumes
Légumes d'hiver à la Main de Bouddha

Un veau ultra tendre et un jus superbe. Mais la magie du plat réside dans le zeste râpé de Main de Bouddha qui y est parsemé. Il en exhale une senteur/saveur d'agrume très complexe qui sert d'exhausteur de goût aux légumes (céleri boule, céleri-rave, potiron, salsifis). Un fort beau plat.
Le vin servi a un nez peu expressif. La bouche est bien équilibrée, moyennement vive avec une amertume fine. Clairement un chenin jeune. C'est bien vu car il s'agit du Savennières "Le Bel Ouvrage" 2011 de Damien Laureau. L'accord n'est pas mauvais mais pas totalement satisfaisant.
L'alternative a une bouche vive et équilibrée, fraîche et minérale. L'accord est plus intéressant. Il s'agit de l'Ajaccio 2010 du Domaine de Vaccelli.


Infiniment Citron Caviar
Crème au citron, chair de citron à vif, citron confit, crème légère au citron, sablé au citron, gelée de citron caviar, glace au citron caviar, meringue croustillante au citron, citron caviar

Pierre Hermé dans ses œuvres. La meringue est excellente, le crème citron est à peine sucrée et le sorbet citron magnifique. Un très beau dessert.
Pour l'accompagner, un vin ambré légèrement sucré avec un bel équilibre et une finale figue/café. L'accord est très intéressant avec une belle finale café. Malvasia delle Lipari passito de l'Azienda Fenech.

Nous ne pouvons que vous inciter à découvrir ces agrumes d'exception au Comptoir des Producteurs (25, rue Mouton-Duvernet, Paris XIV).

Et rendez-vous au prochain dîner thématique...


François

jeudi 5 février 2015

I Golosi, oh oui !


En cas de surprise inopinée, on peut toujours compter sur I Golosi pour une célébration de dernière minute.


Nous sommes accueillis par une magnifique Mortadelle dont nous dégustons quelques fines tranches en apéritif.

Comme toujours, la carte est une mine de délicieuses saveurs transalpines mises au goût du jour.


Trippa e piedi di vitello con i ceci al gratin

Un joli gratin de tripes et pieds de veau façon cassoulet où les pois chiches remplacent les haricots.


Spaghetti alla carbonara di carciofi di Sicilia

Un grand classique, parfaitement exécuté, accompagné de petits artichauts.


Risotto alla quaglia

Les habitués connaissent les fameux risotti d'I Golosi. Celui-ci est accompagné d'une caille désossée (au grand dam de Ma Comtesse qui n'a pas d'os à ronger).


Mortadella ai ferri con cavaletti saltati

Une tranche épaisse de mortadelle grillée accompagnée de choux de Bruxelles. Le gras fondu rend la viande très moelleuse.


Avec ce beau menu, une belle bouteille : un Toscana "Cancellaia di Riparbella" 2009 de Pakravan-Papi. Un assemblage super-toscan, Cabernet-Sauvignon et Cabernet Franc, avec un très joli fruit et une matière veloutée. On est loin de l'imitation bordelaise.

Au risque de nous répéter, I Golosi est une de ces adresses incontournables pour tous les amateurs de bonne chère et de bonnes bouteilles à prix modérés. Courez-y !!

I Golosi
6 Rue de la Grange Batelière, 75009 Paris
01 48 24 18 63



François

vendredi 16 janvier 2015

L'Auberge Bressane, ou l'anti-dépresseur


Il y a des jours comme ça où le moral est en berne... santé, boulot, météo... quand rien ne va et que rien ne semble pouvoir vous faire remonter la pente. Pourtant, chacun a son propre remède à cette morosité : rester sous la couette, avaler un bon chocolat chaud (de Valrhona si possible), ouvrir une bouteille de vin de méditation, ouvrir un pot de rillettes...
Si toutes ces recettes ont ma bénédiction, je pense avoir trouvé l'imparable panacée en l'Auberge Bressane.

Et là vous me direz "Bressane... donc il y a du poulet". Oui, mais pas que ! Suivez-moi bien...

Nous sommes entre Invalides et Ecole Militaire, dans un quartier que le mot coupe-gorge ne décrit guère. Le lieu a le parfum et la déco des auberges des années d'après-guerre, quand les Routes Nationale égrenaient leur patrimoine culinaire : Dumaine, Troisgros, Brazier, Point, Pic... Du bois, des miroirs et des tables accolées qui permettent parfois la conversation voire la connivence avec les autres convives. Ici, point de moléculaire, ni de fusion, ni de World Food. Ici, on mange Français, Monsieur !

La carte est un hymne à la cuisine bourgeoise dont les noms des plats résonnent dans notre mémoire collective. Qui n'a pas gardé le souvenir du bourguignon de sa grand-mère ou du coq au vin du dimanche ? Et la liste est longue, des entrées aux desserts, de ces plats dont on se dit "Tiens, ça fait longtemps" ou "On n'en voit plus sur les cartes des restaurants". Réjouissez-vous, car grâce à L'Auberge Bressane, vos papilles pourront (re)découvrir le gout des cuisses de grenouilles, du soufflé au fromage, des quenelles de brochet, du poulet à la crème, vin jaune et morilles et des crêpes Suzette flambées au Grand-Marnier.


Après un apéritif au Cerdon du Bugey rosé, le choix du menu est épineux tant tout dans la carte est alléchant. C'est donc le choix du vin qui va guider le choix des plats. Le Côte-Rôtie 2010 de Stéphane Ogier est certes jeune mais il présente un belle matière serrée (carafage nécessaire) et des arômes élégants à l'aération.

En entrée, nous partageons la suggestion du jour :


Macaronis, foie gras et truffe

C'est puissant, roboratif et terriblement addictif. Le plat embaume la truffe noire, le croquant du céleri en brunoise réveille le palais tapissé du moelleux du foie gras. Une belle entrée en matière.


Pigeonneau rôti et légumes glacés



Ma Comtesse, friande de carcasses, se régale de cet oiseau très rosé et bataille pour en retirer la moindre parcelle de viande sans y mettre les doigts. Afin de ne pas masquer le goût, il n'est arrosé que du seul jus des légumes glacés. Au cas où (où quoi?), un plat de pommes allumettes se pose à proximité de son assiette...


Tourte de faisan au foie gras, sauce Périgueux

Autre suggestion du jour, elle s'accorde parfaitement au Côte-Rôtie. Un plat de saison, goûteux et qui a l'effet escompté : combler le corps et l'esprit.

Après ces agapes, l'heure est venue du choix du dessert... Soufflé, crêpes, Mont-Blanc... ?? N'écoutant que ma goinfrerie, je persuade ma Comtesse de m'accompagner pour une Omelette Norvégienne.


Après réflexion, nous aurions pu être plus raisonnables et ne partager qu'une seule Omelette... Qu'importe, nous nous laissons esbaudir (ainsi que toutes les tables environnantes) par le spectacle du service (flambage et découpage).


Une fois la grosse rasade de Grand-Marnier consumée, nous nous attaquons à l'Everest qui emplit nos assiettes. Tout y est, le biscuit, les glaces vanille et fraise et une meringue juste sucrée et très légère. C'est une merveille de régression et un abîme de honte de ne pas pouvoir tout finir.

C'est l'estomac plein, le cœur léger et les soucis oubliés que nous quittons l'Auberge Bressane, mais sans regrets car, vous l'aurez compris, nous y retournerons ! Et si mon discours ne vous aura pas totalement convaincus, le service fort sympathique et prévenant vous décidera peut-être finalement à faire le déplacement.


François

mardi 9 décembre 2014

L'Huîtrade


J'avoue, chers lecteurs, une certaine obsession/addiction pour les huîtres. Pas de passage à Cancale ou à Bouzigues, pas de séjour à Brest sans une dégustation de perles blanches. Autre obsession assumée, l'adoration que voue ma Comtesse à Guy Savoy.
Comment alors résister quand tombe la nouvelle de l'ouverture rue Troyon, en face du restaurant historique, de L'Huîtrade, l'adresse 100% huîtres du triple étoilé.


Nous sommes accueillis par Clément Leroy, le prévenant associé, et la charmante Emilia dans cette cantine de poche (10 couverts) où l'on côtoie le coin de l’écailler ouvert sur la rue et qui permet d'emporter chez soi les différentes huîtres proposées.La carte comporte les produits des cinq ostréiculteurs sélectionnés et est complétée par des propositions éphémères à l'ardoise. La courte carte des vins est spécialement composée par Sylvain Nicolas, le chef sommelier de Guy Savoy.


Les préparations froides

De gauche à droite, l'huître en nage glacée, un des plats signature de Guy Savoy, l'huître en escabèche et l'huître concassée.
Pour ces préparations, nous buvons un verre de champagne Guy Savoy élaboré par la maison Legras.


Le Grand Huître

Ce plateau de huit huîtres présente les sept huîtres "permanentes", qu'il est également possible de commander par huit. La huitième est normalement celle en nage glacée, mais elle est ici remplacée par une des huîtres de l'ardoise du jour : (de gauche à droite et de haut en bas), Ronce n°2 de David Hervé (Marennes Oléron), Spéciale de Prat-Ar-Coum n°2 d'Yvon Madec, Perle de l'Impératrice n°3 de Joël Dupuch (bassin d'Arcachon), Spéciale n°2 Gillardeau (Utah Beach), Royale n°1 de David Hervé, Seven par Florie Tarbouriech (Étang de Thau), Spéciale n°2 de Florent Tarbouriech, Plate n°2 d'Yvon Madec.
Elles sont toutes différentes et chacune présente les caractéristiques de leur terroir. Une comparaison fort intéressante.
Pour les accompagner, Ma Comtesse part sur un accord classique avec le Muscadet Granite de Guy Bossard. Pour ma part, je pars sur l'accord conseillé par Sylvain Nicolas pour la plate de Prat-Ar-Coum, une Manzanilla de la maison Lustau.


Spéciale n°0 de Florent Tarbouriech

L'autre huître de l'ardoise du jour. Une huître charnue et douce à la fois, avec ce caractère méditerranéen que nous retrouvons sur toutes les huîtres de l’Étang de Thau.


La Brioche feuilletée aux fruits confits, glace à la vanille de Tahiti

Le dessert unique de l'Huîtrade, petit clin d'oeil à la brioche feuilletée au beurre de truffe qui accompagne la soupe d'artichaut, autre plat emblématique de Guy Savoy.

Pour les amateurs de saveurs iodées, L'Huîtrade est un délicieux lieu de perdition, d'autant que l'ardoise sera alimentée par des arrivages ponctuels réguliers.

François

vendredi 21 novembre 2014

Ce soir, c'est gibier avec Amandine (Chaignot)


Repas de saison chez Table Ronde : le gibier par Amandine Chaignot, ex-chef du Raphael et ex-jurée Masterchef.

Seize convives, une grande table-comptoir hémisphérique et, de l'autre coté, les feux et les plans de travail sur lesquels officie un duo de chefs sympathiques et décontractés.



Grouse aux copeaux de champignons de Paris et huile de noisette

Une chair très rouge au gout puissant, légèrement fumé, simplement préparée en tartare (donc très moelleuse) et adoucie par les champignons crus. c'est frais et léger, excellent pour bien se mettre en bouche.


Bouillon de grouse aux châtaignes et citron vert

Un tiers de grouse seulement dans ce bouillon de volaille mais le gout tourbé est bien présent. Les châtaignes sont juste sautées et parsemées de zeste de citron vert râpé qui envoie une pointe d'acidité en finale. On regretterait presque une météo plus froide et un feu de cheminée pour l'accompagner.


Filet de canard colvert au cerfeuil tubéreux et jus à la chicorée

Une cuisson rosée pour une chair moelleuse, accompagnée de purée et de frites de cerfeuil. Rien à dire, c'est bon.


Cuisses de gibier à plumes comme un parmentier

Un nez terrien pour un plat terrien : betterave, trompettes et une purée très onctueuse.


Lièvre à la princesse(c)

La version féminine (donc allégée) et simplifiée du lièvre à la Royale. Joli contraste entre une chair puissante et la poire fondante.


Granité menthe-basilic

Une parenthèse de fraîcheur pour se refaire le palais. Des cubes d'aloé vera, des framboises et un granité de compet' !


Choco-amandes glacés

Un nougat glacé au chocolat et glace vanille... c'est très bon !


Grange des Pères 2008

Une carte des vins courte mais plutôt bien pourvue à l'image de cette bouteille entre jeunesse et maturité, avec encore un peu de fruit et une bouche élégante en puissance retenue.


François

lundi 10 novembre 2014

Visite-éclair sur la Côte (d'Or) 3/3


Grande nouveauté à Beaune : le restaurant Bissoh a essaimé. L'adresse originale devient Bissoh Sushi, consacré, comme son nom l'indique, au poisson cru. Le nouveau restaurant, lui aussi sis à Beaune, se présente sous la forme d'un comptoir de 10 couverts ouvert sur une cuisine où le chef propose un menu unique Omakase.

Le chef est seul pour préparer, à la minute et sous leurs yeux, tous les plats des différents convives. Ne pensez pas expédier votre repas en 30 minutes car la préparation prend du temps. Cependant, le spectacle des gestes minutieux du chef et l'anticipation font oublier la pendule. Mais place à la dégustation...


Oursins, purée d'oignon doux, gelée de tomate
Bulots sauce miso vinaigré

Une mise en bouche délicate et iodée.


Soupe de potimarron


Sashimi : Maquereau mariné au vinaigre de riz, citron confit
Saumon, sel fumé
Bar sauvage, sauce soja, wasabi

Le filet de maquereau est désarêté puis la peau est grillée au chalumeau ce qui lui donne un très léger croustillant. Le saumon est "cuit" à basse température (38°), la chair est quasi-crue et très moelleuse. De plus, le wasabi est fraîchement râpé à la peau de requin. Le résultat est une assiette de sashimi très goûteuse.


Porc shabu-shabu, chou chinois, poireau,
sauce sésame et sauce ponzu


Huître et crevette panées, sauce tartare au miso


Les plats suivants sont grillés au charbon de bois japonais Binchotan.


Champignon brun
Haché de poulet de Bresse, oignon et poireau

Le champignon est grillé "coté peau" ce qui a pour effet de constituer une soupe mousseuse d'eau de végétation à l'emplacement du pied. L'idée est de boire cette soupe naturelle avant de croquer dans le chapeau.


Cuisse et blanc de poulet de Bresse


Bœuf de Galice, sauce pinot noir et miso noir

Les grillades sont goûteuses et d'un moelleux incomparable.


Riz au poisson confit et sansho


Flan au matcha, mousse au chocolat, crème de châtaigne


Accord "local" pour la soirée, un saké Junmai Daiginjo Dassai 50. Petit salut amical au jeune couple lyonnais avec qui nous avons échangé un verre de saké contre un verre de cuvée des Caudalies de De Sousa.

Vu le faible nombre de couverts, réservation obligatoire pour cette expérience culinaire. La carte des vins est plus courte que celle de la maison mère mais tout aussi bien fournie.

Bissoh
42 rue Maufoux
21200 BEAUNE
03 80 24 01 02


François