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Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

dimanche 1 novembre 2015

Salon du Saké 2015


Notre première visite au Salon Européen du Saké et des Boissons Japonaises est placé sous le signe de la gastronomie car nous allons assister à un atelier-dégustation intitulé "Repas de Fêtes".


A chaque petite bouchée, son saké.





en-K de caviar

Nous commençons par 15 grammes de caviar Baeri de la maison Kaviari. Dans une boite en forme de plumier, une rangée de caviar et une cuillère plate de même dimension pour le déguster. Une belle texture de grain, salé mais bien équilibré avec une légère finale terrienne.

Il est accompagné d'un saké pétillant : Misubasho Pure de Nagai Shuzo. Un nez fin et discret, peu effervescent dans le verre. La bulle est moyenne et prégnante. La bouche est aromatique et fruitée (poire).

L'accord est équilibré, l'un gomme le sel du caviar, l'autre assagit le saké.


Tartare des Abers par Clément Leroy

La seconde bouchée est un toast au tartare d’huître d'Yvon Madec et de moelle pochée, préparé par Clément Leroy, chef d'Etoile-sur-Mer et de L'Huîtrade. Une bouchée iodée à souhait et moelleuse en texture.

Le saké est le Ryusei Cuvée Spéciale Junmai-Daiginjo de Fujii Shuzo. Un nez de champignon et floral. La bouche est élégante et champignonée.

Un accord coup de fouet. Le saké prend de l'acidité et de la vinosité et prolonge le côté iodé de la bouchée.


Foie gras mariné/confit dans un saké vieilli par Kei Kobayashi

Une bouchée très onctueuse de foie gras, tomate, shiso, calamar et balsamique, imaginée par Kei Kobayashi, chef du restaurant Kei.

Saké Hanahato Kijoshu 8 ans de Enoki Shuzo. Un saké vieilli d'une brasserie spécialisée. Un nez complexe et puissant, noix, curry. La bouche est riche, un peu enveloppante, complexe en arômes : champignon, noix, figue sèche, curry, avec un caractère oxydatif évident.

L'accord est intéressant mais le saké a tendance à l'emporter un peu. A déguster plutôt séparément pour bien profiter de ces excellents produits.


Flétan noir et Yuzu de la maison SAFA

Un poisson simplement fumé et quelques gouttes de jus de yuzu. Le flétan a une belle mâche et est bien équilibré sur le côté fumé. La bouchée a une finale sur le pépin de yuzu.

Saké Sempuku Yamahai Daiginjo Kurakaori de Miyake Honten. Un nez éthéré. La bouche est complexe, structurée, puissante mais élégante. Finale fleur et pépin d'agrume.

Accord logique et superbe. Le saké est adouci et le côté agrume et poisson est renforcé. Belle longueur.


Chutney de mangue, magret fumé et vinaigrette chaude par Frédéric Jaunault, MOF primeur

Une dernière bouchée qui n'est pas un dessert. Une attaque sucrée suivie par un coup de fouet acide. Très bel accord entre mangue et magret.

Born Gold Junmai Daiginjo de Katoukichibee Shouten. Le saké a un nez expressif anisé. Une bouche ample qui s'épanouit en finesse et douceur. Un léger arôme anisé.

L'accord est surprenant. La bouchée a tendance a écraser le saké mais en fait il le transforme. Ce dernier prend plus d'épaisseur et de structure.


Clément Leroy, Kei Kobayashi, , Rita Pinna (sommelière de IDEA VINO), Frédéric Jaunault, Sylvain Huet (Saké Samourai et organisateur du Salon)

Rendez-vous dans deux ans pour une visite plus complète.



François

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