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Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

jeudi 3 décembre 2009

Champagne au 228


Dernière nocturne de l'année au Bar 228 et petite mise en condition avant les fêtes : champagne !



Nous commençons avec le Blanc de Blancs 2002 de Jacques Lassaigne. Le nez est peu expressif, un peu toasté et citronné. En bouche, une attaque franche avec une effervescence modérée. La matière est élégante avec une petite amertume. De la longueur et de beaux arômes.

Il est accordé avec la Saint Jacques poêlée, gnocchi de potimarron et truffe noire. C’est une bouchée riche en saveurs qui redonne de la tension au vin, lequel reste toujours aussi élégant.

Dom Pérignon 2000 : un nez expressif mais difficile à définir. La bouche est ample, très boisée avec peu de longueur. Clairement, il se goûte très mal ce soir, au grand dam de Nicolas Rebut.

Nous nous consolons avec le Homard bleu cuit « à la cheminée », beurre truffé et asperge verte. A nouveau beaucoup de saveurs pour une bouchée gourmande de haute volée.

Cuvée William Deutz 1999 : un nez poudré (la salle de bain de ma grand-mère…) et zeste de citron. La bouche est ample, très aromatique avec une belle longueur sur le pamplemousse chinois. J’adore ce vin qui est ma découverte de la soirée.

Plus surprenant est l’accord proposé avec la Noisette de chevreuil façon Rossini, pâtes au jus de truffe. La viande est posée sur une fine tranche de foie gras chaud et l’exercice d’enroulage du foie autour de la viande devient rapidement périlleux. Mais la récompense est à la hauteur car la saveur forte du gibier s’accorde parfaitement avec le foie gras. De plus, les pâtes sont une petite gourmandise qu’on apprécierait pour elle seule.
L’accord ? Plaisant et surprenant, le vin gardant une excellente tenue face au gibier, le tout prenant une superbe élégance.

Nous terminons (déjà ?!) avec le champagne Bollinger Rosé. Le nez est massif, peu expressif, mais dans le style de la maison. La bouche est très ample, vineuse mais fraîche, aromatique (fruits rouges) avec une petite amertume. La nouveauté de la maison Bollinger est de bonne facture et nous sommes heureux de pouvoir le déguster en situation.

Pour l’occasion, Camille Lesecq nous gratifie de Fraises soufflées au citron et leur cornet de crème croustillante à la vanille Bourbon. Comment vous dire... ? C’est bon ! Tout y est, fermeté, douceur, moelleux, saveurs subtiles et sucre modéré. Je me pâme une fois de plus tout en maudissant (gentiment) mon pâtissier préféré qui refuse l’usage de la cuillère pour cette bouchée.
Le Bollinger reprend de la vigueur à son contact, les notes de fruits rouges apportant une touche supplémentaire au bouquet sucré. C’est le bonheur.

François

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