Mes parents, loués soient-ils, ont eu la riche idée de nous offrir, en guise de cadeau de Noël, un forfait Relais & Châteaux (diner, nuit et petit déjeuner). La joie de l’instant passée, l’embarras du choix s’est imposé.
Aussi avons-nous attendu que l’opportunité se présente, sous la forme d’une dégustation de vins clairs et de champagnes organisée à Ay par une quinzaine de vignerons de la région.
Nous voilà donc partis pour un petit périple de trois jours en terre champenoise, direction Champillon, sur les hauteurs Nord d’Epernay, au Royal Champagne.
Le lieu impose le respect. Sur le flanc de la Montagne de Reims, un ancien relais de poste (où séjourna Napoléon 1er) offre à ses clients une vue exceptionnelle sur la vallée de la Marne. A deux pas d’Hautvillers et d’Ay, c’est un emplacement stratégique pour qui veut appréhender les trois terroirs Marnais.
L’accueil est cordial et très professionnel. Dès notre arrivée, un verre de Champagne nous est proposé au salon afin de nous reposer un peu de notre voyage. Sous les poutres épaisses, tapis et tapisseries forment un cocon chaleureux et donnent une impression de confort très reposant.
A l’inverse, notre chambre, sise dans un bâtiment moderne construit à flanc de coteau, présente une décoration plus contemporaine et plus dépouillée. Cependant, la vue, depuis notre petite terrasse privée, est toujours aussi exceptionnelle.
A l’heure du diner, nous nous rendons dans la salle à manger panoramique et nous admirons la nuit tomber sur Epernay. Nous profitons également d’un calme absolu, rythmé par Eric Satie, car seules trois tables dont la nôtre sont occupées ce soir-là.



La carte, empreinte de « Tradition et Imagination », porte bien son nom. Mais notre menu imposé est plus orienté tradition. L’imagination nous fournira un bon prétexte pour revenir.


Hors menu, nous (je devrais plutôt dire Elle…) demandons la tartine de Chaource aux fines herbes en salade. Hélas pour vous, chers lecteurs, notre gourmandise fut plus rapide que notre objectif photographique… Les accords locaux entre mets et vins sont légions et on pourrait croire le procédé éculé et sans surprise. Entre Champagne et Chaource, il n’en fut rien, le moelleux du second ravivé par l’acidité du premier, et réciproquement…

A suivre…
François
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