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Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

jeudi 5 mars 2009

Luxe, calme et petites bulles

Pour fêter mon anniversaire, mon cher et tendre me donne rendez-vous au Dokhan’s.
C’est avec plaisir que je retrouve Mickael le chef barman qui est resté malgré le changement de propriétaire de l’hôtel (anciennement du groupe Accord, l’hôtel est maintenant rattaché au groupe Radisson). Mon cher et tendre est déjà confortablement installé et un petit sac noir repose sur le fauteuil qui lui fait face. Je peux juste vous dire que mon Astre m’a fait un très beau cadeau et ce n’est pas du vin !

Mais passons aux choses sérieuses. Mickael nous propose une petite dégustation de trois champagnes (ou presque).

Nous débutons avec le BSA d’Alfred Gratien. Assemblage de pinot noir, pinot meunier et de Chardonnay fermenté en fût de chêne.
Un nez de pomme croquante et juteuse de type granny-smith avec de la noisette. En bouche, il développe des notes de fleurs blanches (pommier, abricotier), de pomme acidulée avec un boisé cèdre qui le structure.

Nous continuons avec le Rosé de Guy Charlemagne. C’est un rosé de saignée issu des pinots noirs du cru Sézanne (sol argilo-calcaire).
Un nez gourmand de fraise séchée, de pamplemousse rose et de guimauve à la fraise. En bouche, la structure tannique est présente, il est assez opulent avec un beau fruité (fraise, mûre, cassis) et une finale fraîche sur les agrumes.
C’est un très beau vin qui trouverait sans problème sa place avec un dessert aux fruits rouges.

Avant de passer au champagne millésimé, Mickael nous apporte un verre noir.
Le vin présente des notes oxydatives qui me font penser à un vieux champagne. Puis viennent des arômes de pamplemousse, de banane, de cacao, de noisette et de moka. C’est un nez très complexe et expressif.
En bouche, la bulle est fine, il est très long avec des notes qui rappellent le Xérès. C’est un vin magnifique et étonnant pour des amateurs de champagnes évolués.
Késako ? Champagne De Méric "Cuvée Prestige" Catherine de Médicis. Les raisins de ce champagne (50% de pinot noir et 50% de chardonnay) sont issus des grands crus d’Ay. Les bouteilles actuellement commercialisées sont un assemblage des millésimes 1990, 1989 et 1988.

Nous terminons cette petite dégustation champenoise par le millésimé d’Alfred Gratien : 1999.
Retour à des notes aromatiques « classiques » avec un panaché d’agrumes (pamplemousse jaune, citron, limette) et un fond brioché noisette.
En bouche, il est ample avec une belle matière. On sent que le fruit est mûr, limite surmûri mais sa finale est fraîche (pas de fermentation malo-lactique. Très beau champagne parfaitement équilibré entre l’alcool, le sucre et l’acidité.

Après cet apéritif, nos estomacs commencent à crier famine. Mon Astre, m’emmène à la galerie du George V afin que je puisse combler mon snobisme. Que manger dans la galerie d’un palace ? Un hamburger frites ! Certes, il y a le hamburger façon clown américain et le hamburger gourmand du GV qui contient autant de viande hachée que de foie gras de canard poêlé. Me souvenant avec délice de l’association Haut-Bailly et terrine de foie gras, je commande un verre de Haut-Bailly 2001 pour accompagner le fameux hamburger. Très bel accord met et vin où les tanins encore présents répondent au gras du foie et les petits fruits rouges gourmands du vins s’associent avec le jus du bœuf.

Gwenola

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