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Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

mardi 11 novembre 2008

Ce soir, nous irons pinxer...

37 ans (oui, ma mère rajeunit de jour en jour...) + 45 années de mariage = une bonne occasion de pinxer.

Pinxer ???

Oui, j’oubliais que tous nos fidèles lecteurs ne lisent pas le basque couramment. Pinxer, en langue basque donc, signifie pincer, au sens de piocher ou picorer. Explication…

Nous nous trouvons au Pinxo, une des adresses parisiennes d’Alain Dutournier. L’endroit est d’un design sobre avec une salle qui jouxte à moitié la cuisine ouverte. Dans les assiettes, tout est servi portionné par 3, ce qui permet de partager, voire de pinxer dans l’assiette de son voisin. CQFD.

Fête oblige, nous prenons l’apéritif avec un verre de Champagne Rosé de Saignée Duval-Leroy. Bien coloré, il offre vinosité et vivacité, de quoi nous mettre, si besoin était, de bonne humeur.

La carte nous laisse perplexes un moment tant le choix est intéressant. Finalement, nous optons presque tous pour les produits de saison : Pâtés chauds de cèpes, Terrine des palombières, Chipirons farcis au pied de cochon et mogettes.




Les pâtés sont très moelleux, à la façon d’un flan. La terrine explose de saveur et les chipirons restent très souples malgré la cuisson.



Nous poursuivons avec le thon laqué cuit rosé, les rouelles de boudin noir aux pommes, les coquilles Saint-Jacques en fine croute persillée et le contre-filet de Blonde d’Aquitaine et pommes écrasées.




Les cuissons sont parfaites, tant pour le thon que pour le bœuf. Les Saint-Jacques sont justes cuites à l’extérieur par la chaleur de la fine pellicule de croute persillée, façon nem.











Le choix du vin lui est relativement simple : Château Vray Croix de Gay 2003. Un pomerol de velours mais qui ne se laisse pas écraser par les plats.


Un dessert ? Certes ! Ma moitié se laisse tenter par la gourmandise landaise, la tourtière aux pommes et glace armagnac.




Mon père est plus raisonnable : caillé de brebis aux cerises.




De saison toujours pour moi avec les figues rôties cloutées au gingembre.







Rien pour la reine de la soirée ?? Que nenni !! Ce sont deux mignons petits moelleux au chocolat pimenté qui arrivent coiffés de leur bougie.

Mes parents sont repartis enchantés, surtout ma mère qui apprécie particulièrement cette cuisine sans artifices, où chaque plat à le gout de son intitulé.

François

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