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Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

vendredi 14 décembre 2007

Entre fines bulles

Soirée "Bulles" à la maison. François à la cuisine, moi à la déco et au service. Chacun de nos convives devait apporter une bouteille champenoise.

Le menu est diffusé quelques temps à l'avance afin que tout le monde puisse ramener la précieuse bouteille :

* St Jacques à la couturière et Fraicheur d’huitre au concombre,
* Suprème de volaille aux Corn Flakes, sauce Morilles au Champagne et Pommes dauphines,
* Filet de bœuf en croûte, Sauce bourguignonne et sauce aux airelles, Trévise braisée,
* Mâche en vinaigrette,
* Maroilles, Gouda étuvé et Comté de 26 mois, Truffes de Bourgogne,
* Petits fours frais, Assortiment de fruits exotiques et Chocolats de Michel Chaudun.

Sur les amuse-bouches : un Ultra Brut de Laurent Perrier très frais, aérien, légèrement citronné et qui s’accorde à merveille avec les St Jacques – un Salon 1995 plus brioché, d’aucun l’ont trouvé un peu iodé, belle charpente et fraicheur finale en bouche qui s’accorde bien avec l’huitre.

Avec la volaille: Un Deutz Brut classic très fin, complexe en bouche et très persistant – Un Dom Ruinart 1990 sur des arômes plus évolués, pas encore tertiaires, et qui tapissent doucement le palais. Les deux vins sont très beaux, chacun dans leur style .

Avec la viande : un Rosé de saignée de Duval Leroy un peu en retrait, qui pour moi manque un peu de corps et de complexité - un Bouzy rouge de Benoit Lahaye 2003 qui rappelle un pinot noir des Hautes Côtes de Beaune très léger, fin mais de demi-corps.

Avec le plateau de fromages : La surprise d’Eric, un Pierre Montcuit 1959 de robe dorée évoluée, encore bullé, une belle bouche de rancio léger, typée « savagnin », sans toutefois le côté glycériné un peu sirupeux qui caractérise ce cépage, avec une finale fraiche sur des notes champignonnées. Accord presque magique avec le Gouda et lumineux avec les copeaux de truffe de Bourgogne.
Le Deutz se marie à merveille avec le Maroille. « Si on se marrait pas, ce serait beaucoup moins marrant » (deuxième citation de la soirée ).

Sur les desserts : un Demi-sec d’André Tissier (à Chavot) qui résiste bien au fait de passer après quelques monuments. Une sucrosité bien « dosée » et une bouche fraiche en font un compagnon agréable du dessert.

Merci les gars d'être venus et d'avoir apporté de si bonnes bouteilles. Ce week-end je me suis sacrifiée pour finir les restes, c'était très dur !
Gwenola qui a largement pompé sur les notes de Bruno
Je ne pouvais pas prendre des notes et servir en même temps !

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