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Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

mardi 12 avril 2011

La Bauhinia au Shangri-La Paris


Chouette! Un nouveau palace ouvre à Paris : le Shangri-La.
C’est tout émoustillés que nous laissons notre voiture à l’entrée de ce nouvel établissement parisien.

Les décors sont époustouflants et le personnel nous invite à visiter les multiples salons en nous communiquant quelques anecdotes sur les lieux.
Pour le moment, il n’y a que deux restaurants, l’Abeille, le gastronomique, et La Bauhinia, le all-day dining, qui se promène entre la France et l’Asie. C’est dans ce dernier que nous nous installons pour le dîner.

Dans la carte, parmi des plats français plutôt classiques, nous dénichons des spécialités asiatiques.

Après un excellent amuse-bouche en forme de terrine de lapin aux épices (yuzu, coriandre et combawa), ma Comtesse déguste un Tartare de saumon, huîtres spéciales et daurade.

Pour ma part, j'attaque un Yam Som O, une salade de pamplemousse thaï, crevettes et cacahouètes. Deux entrées fraîches et bien exécutées.

Nous poursuivons encore plus avant dans l'exotisme. Chine pour ma Comtesse avec le Hainanese Chicken Rice ou poule au pot à la chinoise. Le filet de poulet cuit vapeur est servi découpé avec daikon et carotte râpés, un bol de riz, un bol de bouillon et des épices. Puis, la dînette commence. On mélange un peu de tout au gré des envies. L'ensemble est très bon, à l'image d'une poule au pot aux saveurs asiatiques.

J'opte pour l'Indonésie avec l'Otak Otak, une papillote de cabillaud à la pâte de curry jaune, lait de coco, lime et basilic thaï. Le plat est également accompagné d'un bol de riz et de trois petites sauces (de haut en bas) : concassée de tomates/cacahouètes/coriandre, menthe/yahourt et pate de crevettes/curry jaune/piment. La cuisson du cabillaud est parfaite, il s'éffeuille sans effort. Le curry est légèrement relevé ce qui laisse tout loisir de jouer avec les sauces. Si la menthe/yahourt est un grand classique frais, celle à la tomate donne une saveur basquaise au plat. Quant à la dernière, papilles sensibles s'abstenir. Le piment est bien présent et c'est un régal pour les amateurs comme moi.

Après nos agapes du déjeuner (voir le compte-rendu précédent), nous faisons l'impasse sur les desserts.

En résumé, le Shangri-La dispose d'un lieu d'exception et d'une excellente table d'hôtel en La Bauhinia. Reste à tester le restaurant gastronomique...

François

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