A force de fréquenter les salles de ventes, nous finissons par faire de très belles rencontres. Au fil des enchères, mon Astre et notre hôte du soir ont créé une amitié autour de leur amour du vin et des grandes tables. Un grand amateur américain, le frère de notre hôte et les épouses sont les convives de notre première soirée gastronomique commune au sein du restaurant de Michel Rostang.

Le 1990 est sur les agrumes et des arômes de fruits rouges (fraise des bois et framboise) dans une finale interminable. Le second vin est d’un niveau et d’une couleur extraordinaires pour un 1964. Peu évolué, il se marie parfaitement avec le lard de la Royale.




Le Suprême de pigeon rôti, Salsifis lardés et glacés au jus… et surtout la Cuisse en salade.
Bourgogne ou Bordeaux ? Et pourquoi pas les deux! Château Latour 1970 et Charmes-Chambertin 2000 de Dugat-Py.
Au nez le Latour n’est pas très causant mais laisse percevoir un monstre dormant. Bingo! En bouche, il est peu évolué avec des tanins bien présents, l’élégance d’un Pauillac et une finale sur le cèdre et la figue.
Néanmoins le Charme me charme plus. Plus profond, avec de beaux fruits rouges et une structure qui me font plus penser à un Morey terrien qu’à un Gevrey cistercien.




Le vin qui l’accompagne est tout aussi riche avec des arômes de rancio noble, de café, de confiture de cerises noires et d’eau-de-vie de cerise. Extrêmement puissant, cet Attila œnologique emporte tout sur son passage, limite « too much ». Un grand merci à notre ami d’outre-Atlantique qui a apporté pour nous ce Madeire Malvasia 1875 de Barbeito.

Gwenola
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