14 juillet, fête nationale...
Fainéants mais républicains, nous regardons le défilé à la télévision tout en scrutant les avions qui passent au-dessus de chez nous. Une fois les parachutistes arrivés sans encombre Place de la Concorde, la question se pose : et maintenant, que faisons-nous ?
Afin d'éviter la foule, nous cherchons un havre de paix et de tranquillité à proximité de notre domicile alto-séquanais et, rapidement, nous jetons notre dévolu sur Cazaudehore, historique maison de Saint-Germain en Laye.

La carte est plaisante, plutôt classique, avec une touche d'originalité bienvenue.


Le Bouquet de crevettes sur un tartare de veau à la sauge et à l’ananas, salade de mesclun, de ma Comtesse joue dans le registre des saveurs sucrées/salées mais tout en finesse.



Robe dorée, effervescence modérée, bulles fines et cordon persistant sont les premiers éléments visuels de ce vin. Au nez, des notes oxydatives apparaissent mais elles sont peu marquées. Confirmation en bouche, ce vin, d'une belle complexité, a gardé de la fraicheur et une jeunesse étonnante. Excellent !


Une petite douceur ? Arrivent le Moelleux cœur coulant chocolat noir au miel de châtaignier, glace au thé fumé, et le Tartare de fraises au basilic, sorbet yaourt et brioche façon pain perdu. Maintenant très classique, le moelleux est bien coulant et le tartare de fraise est bienvenu pour alléger les calories du foie gras...
Mention spéciale à la glace au thé fumé (tarry souchong sans aucun doute).
En résumé, malgré une ambiance très bourgeoise qui ne plaira pas forcément à tout le monde, une adresse tout à fait recommandable et incontournable pour les amateurs de bonnes bouteilles.
François
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